Les décisions difficiles mais nécessaires prises par le Président Macky Sall, celles patriotiques des guides religieux, la générosité et l’engagement de Youssou Ndour, les félicitations d’Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko, Mamadou Lamine Diallo à l’endroit du chef de l’Etat, témoignent de notre capacité à nous transcender au nom de l’intérêt supérieur. Par Charles FAYE Dans ces moments difficiles que vit le monde, pris en otage par le covid-19, il nous faut accepter la gravité de l’heure et prendre conscience que la pandémie menace notre espèce humaine. Dans la mesure où aucun pays, quel que soit son niveau de développement, de progrès social, n’est en mesure, ni techniquement, ni humainement, ni médicalement, de faire face à des centaines de milliers, voire de millions de femmes et d’hommes infectés par le virus. Un tel contexte catastrophique auquel personne n’est préparé, pour la seule est simple raison que la dernière pandémie date de Mathusalem, obligera l’humanité à choisir entre le présent et le futur. Autrement dit, à opérer à la sélection naturelle. Soit soigner les plus jeunes, donc ceux qui doivent rester, et livrer à leur sort les plus âgés, soit ceux qui doivent passer par pertes et profits. Cela découle du bon sens de l’ordre naturel. Notre espèce doit survivre. Les jours et semaines qui vont suivre seront déterminants pour le monde et nous aussi. Aussi, nous est-il obligé de savoir que nous Sénégalais, enfants d’un pays en voie de développement, n’avons pas les moyens de nous permettre l’indifférence, la démobilisation et l’irresponsabilité. La prévention et la précaution, sans ambages et sans légèreté, nous appellent à une mobilisation générale, franche, sincère, engagée, comme l’a dit avec force Youssou Ndour, pour dresser un mur sans faille, celui du front national contre le coronavirus. Des partis politiques, à la société civile, en passant par les forces vives que sont les jeunes, les sages que sont les religieux, nous devons tous nous mobiliser pour stopper la propagation de notre ennemi parce qu’il en est un. Certes, 98% des patients infectés par le coronavirus guérissent, parce que pour l’heure, les productions nationales ou régionales de médicaments adaptés règlent la demande, mais jusqu’à qu’à quand tiendront les pays ? Nous n’avons ni les moyens ni les ressources de ces pays riches et encore moins une autosuffisance alimentaire, un stock de médicaments en quantité suffisante et des plateaux médicaux partout installés, pour nous permettre des imprudences et impudences. Dont les conséquences fâcheuses pourraient rapidement mettre d’ailleurs notre pays en quarantaine. Dépendants et importateurs de médicaments, de denrées alimentaires, du pétrole, du gaz et bien d’autres choses indispensables à la consommation, à notre économie, nos hôpitaux, etc., nous devons savoir à quoi nous en tenir. L’heure est grave et donc peu propice à l’irresponsabilité. Alors anticipons ! Ayons la bonne attitude. Prenons de l’altitude. Unissons-nous dans cette bataille qui nous interpelle et nous invite, voire nous oblige tous, à l’union sacrée. Ensemble, mobilisés, responsables, avec sincérité, engagement, détermination, foi et intelligence et respect pour la vie, nous trouverons les ressources pour tirer des mesures prises par le Président de la République, les solutions qui nous permettront de sortir grandis et victorieux de l’Opération daan coronavirus. Daan (*) = vaincre Charles FAYE
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