Suis-je un citoyen modèle ? Je me permets d’en douter chers amis.
Non pas parce que je ne participe pas, et à ma manière, à la vie de la cité, ou que je n’aie pas le pouvoir d’élire ou d’être moi-même élu. Encore que le parrainage est là pour me bouter hors de la jungle politique, que plusieurs partis fantoches, à peine plus grands qu’un cagibi, ont vampirisé, mais parce que je ne contribue pas assez, voire pas du tout à l’effort de développement.
https://youtu.be/G20O72kWhLsPour dire les choses, le civisme fiscal je ne connais pas. Il me donne des urticaires rien que d’y penser.
Cela dit, il faut bien que je prenne conscience, que pour avoir des hôpitaux, des gendarmes, policiers, sapeurs pompiers, militaires prêts à faire gicler leur hématies, ou encore des enseignants plus fortiches et moins vont en grève, des éclairages publics partout dans le pays, des stades modernes, des éboueurs, etc., il faut bien que vous comme moi contribuons. A juste titre et juste taille.
Comme l’ancien patron des flics et néo-argentier de Galsen, le Daouda Diallo le dit, on ne peut financer notre émergence qu’à partir de nos ressources.
Appelons ça patriotisme fiscal ou civisme fiscal. Peu importe !
Ce qui compte, c’est prendre conscience de nos obligations. D’avoir une claire idée de l’impôt. De le voir sous le prisme du bien commun. Je ne sais pas où est-ce qu’il est allé chercher la formule le Diallo, mais je la lui emprunte et sans frais.
Une véritable révolution fiscale, une digitalisation territorialisée, un changement de paradigme, voilà ce qu’il nous faut !
Bienvenue donc au programme Yaatal des Impôts et Domaines, ou si vous voulez à l’élargissement de l’assiette fiscale.
Que l’administration sénégalaise, mais alors toute l’administration, se l’approprie. Avec une nouvelle philosophie. Celle d’une administration de service et non de commandement. Puisqu’après tout, la star, le patron c’est le Sénégalais qui contribue.
Et pour que tout soit rond et non carré comme le dit le formalisé Idy Thiam de l’Unacois ou encore le boss des patrons, Baydi Agne, le gouvernement du Macky devrait en plus du Yaatal, faire du wagni et du yamalé pour tous.
Parce qu’à trop pressuriser les rares entreprises qui vivotent, on finit par les étouffer ou les envoyer paître chez Covid-19, qui en fait voir de toutes les couleurs à l’humanité et à l’économie mondiale.
D’ailleurs, je me demande si des mesures d’accompagnement ne devraient pas être prises en leur faveur. Chers BECEAO et CEDEAO, l’heure est à la réflexion.
Qu’à cela ne tienne, le Macky devra se la jouer plus regardant sur la réédition des comptes, lever carrément le coude sur des dossiers et envoyer au gnouf les prédateurs des fonds publics. Le minimum du service après vente du yaatal restant la qualité vie et le progrès social. Nous voilà en plein yeetee Yaatal !
Charles FAYE]]>