Un doute a été jeté sur la capacité du Sénégal à procéder à l’envoi d’une licence en eaux profondes déjà annoncée pour la première fois en 2018, dans laquelle il proposait d’offrir 12 blocs non encore spécifiés dans le cadre d’un appel d’offres ouvert.
OFFSHORE – N’ayant pas respecté la date limite d’octobre lorsque le président Macky Sall devait dévoiler la programmation, le lancement a été effectivement reporté à ce 4 novembre 2019.
Ce qui coïncide avec la conférence de la Semaine africaine du pétrole à Cape Town, quand bien même le ministre du Pétrole et de l’Énergie, Mouhamadou Makhtar Cissé, aurait récemment déclaré que les «documents contractuels» devaient encore être finalisés
D’après Ornoir, une réunion clé entre le conseiller technique de Sall et le directeur général du joueur d’Etat Petrosen, Mamadou Faye, a conduit l’inspecteur parapublic à insister sur le fait que le titre restait indéterminé pour au moins deux licences et qu’il devrait être exclu du tour, y compris une superficie extrêmement profonde pour attirer un intérêt significatif de prétendants.
L’incertitude persistante sur le sort des sociétés Rufisque Deep et Senegal Offshore South Deep (SOSD) opérées par Total fait l’objet de poursuites devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) intentées par des sociétés africaines.
Petroleum Corporation (APCL), a depuis fusionné avec PetroNor E & P, une société financée par Abou Dhabi.
Plusieurs petits opérateurs étaient sur le point de plaider en justice au sujet de lettres de révocation et de retards déraisonnables dans l’obtention des approbations demandées à l’administration précédente de Sall, mais ils se sont retirés, préférant plaider en faveur de la négociation dans le cadre de la dispense actuelle, processus qui prend du temps.