L’affaire de la saisie de munitions à Pire, révélée par “L’Observateur”, connaît de nouveaux développements, selon un autre quotidien, “Libération” en l’occurrence qui précise ce lundi que la saisie porte sur 4500 cartouches d’AK-47, le célèbre fusil d’assaut russe, volées volées à l’armurerie de la base militaire de Ouakam.
VOL – Comment le militaire B. Sangharé, âgé de 25 ans et en fuite selon les médias, a-t-il pu sortir une telle quantité de cartouches et d’un tel armement de la base militaire de Ouakam, dans un contexte de haute surveillance due au péril djihadisme ?
Voilà une des réponses à laquelle la Section de recherches de la gendarmerie, qui a pris le relais de la gendarmerie de Pire, doit apporter des réponses.
En valeur, c’est 54 000 euros (plus de 35 millions de francs Cfa), une cartouche est vendue à 12 euros (plus de 7 000 Fcfa) au marché noir, que B. Sangharé, le soldat cité par l’un des deux transporteurs des munitions arrêtés, a subtilisé avant de disparaître dans la nature.
Aux dernières nouvelles, il se dit que son téléphone a été localisé au Mali … où le groupe jihadiste de l’État islamique (EI) a revendiqué samedi 2 novembre, dans un communiqué, l’attaque meurtrière menée vendredi contre un camp de l’armée au Mali qui a tué au moins 49 soldats dans le nord-est du pays.
D’après “Libération”, les supérieurs de B. S ont été interrogés dans le cadre de l’enquête, conduite par la Section de recherches de la gendarmerie.
Et, le parquet de Dakar qui a hérité du dossier du parquet de Thiès a également ouvert une information judiciaire qui vise les délits d’association de malfaiteurs, vol commis dans une caserne de l’armée, notamment.
Avec Leral et Libération