Le centre des grands brûlés de Dakar, un projet initié par le Lions Club, tarde à voir le jour depuis 2015 pour la bonne et simple raison que l’Etat du Sénégal n’a pas respecter son engagement de contribuer à hauteur de 3 milliards sur les 4,2 nécessaires pour sa réalisation, rapportait en début de semaine le site iGFM.
Les responsables du Lions Club ont fait face à la presse, ce dimanche pour interpeller le ministre de la Santé sur ces engagements pris, précise le site, indiquant que Denis Ndiaye, secrétaire exécutif du Lion Club, a expliqué que le projet comporte plusieurs volets a été évalué à 4,2 milliards.
En plus du dossier médical, technique et financier du projet, le Lions Club à, pour sa part, également financé en partenariat avec MEDICO LIONS CLUB DE France, une campagne de communication internationale pour mobiliser des bailleurs pour fournir tout l’équipement et les formations nécessaires pour le fonctionnement du Centre de traitement des Brûlés.
Sensibles au sujet, plusieurs fondations et mécènes de la place, mais aussi à l’international, ont manifesté leur volonté de participer à cette noble initiative. Cependant aucune d’elle ne peut à elle seule prendre en charge un tel financement. Le projet est donc à un niveau très avancé, avec un dossier complet prêt à être financé.
C’est pourquoi, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, désireux d’apporter sa contribution, s’est engagé à financer la partie infrastructure qui est de 3 milliards, le Lions Club se chargeant de son coté du volet équipements et formation médicale pour un montant de 1,2 milliard.
Aujourd’hui, ce projet qui a reçu l’aval des plus hautes Autorités attend toujours d’être inscrit au Budget de l’État et que celui-ci donne la lettre de confort et les garanties financières des 3 milliards pour que les bailleurs qui se sont proposés de préfinancer, parmi lesquels la Caisse des Dépôts et de Consignation et une banque de la place, puissent débloquer le financement du centre.
En attendant les populations prennent leur mal en patience pour que ce projet voit le jour.
Avec iGFM