Le guide des Thiantacounes s’est éteint mardi 7 mai, à l’âge de 81 ans à la Clinique de l’Institut Bergonié de Bordeaux, en France, peu après un verdict qui l’avait condamné à 10 ans de travaux forcés.
NECROLOGIE – Interrogés par le journal « L’Observateur », des proches du marabout ont indiqué que sa santé s’était détériorée depuis son accident vasculaire cérébral (Avc) survenu en 2009.
Soutenant de plus qu’en raison de la découverte d’une autre pathologie dont le traitement nécessitait «des molécules inexistantes au Sénégal», le Cheikh prenait ses soins dans cette structure sanitaire de Bordeaux où il suivait son traitement depuis des années.
Le site web de l’’Institut Bergonié le présente comme «un établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic) depuis le 20 mai 2010. Il est également l’un des 20 centres régionaux de lutte contre le cancer. L’Institut constitue avec le Centre hospitalier universitaire (Chu) de Bordeaux le pôle régional de cancérologie».
Mieux, l’Institut est labellisé «Site de recherche intégrée en cancérologie» (Siric) par l’Institut national du cancer (INCa).
Seydina Thioune, un de ses fils, au chevet du guide des Thiantacônes à l’article de la mort n’a pas donné plus de précision sinon dit que. «Son état de santé s’était dégradé ces derniers jours. Il a rendu l’âme sous nos yeux», témoigne-t-il.
Aussitôt après le constat du décès intervenu vers 14 heures Gmt, selon « L’Observateur », les autorités hospitalières ont joint un de ses fils, Serigne Saliou alors à Touba, qui s’en ouvert à son frère, Khadim Thioune. C’est ainsi que l’information a été rapportée au porte-parole du Khalife général des Mourides, Cheikh Bassirou Abdoul Khadre Mbacké.
Qui à son tour répercute la mauvaise nouvelle au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké qui reçoit la famille du défunt Cheikh Béthio Thioune à propos des préparatifs du transfèrement du corps et des obsèques.
D’après les confidences faites à «L’Observateur» par des membres de la famille, la dépouille du guide des Thiantacônes a quitté, mardi, la Clinique de l’Institut Bergonié de Bordeaux pour les pompes funèbres.
Des disciples qui ont commencé à rallier Bordeaux depuis que la nouvelle est tombée, s’organisent pour le rapatriement de la dépouille, en relation avec la famille du guide.
Avec L’Observateur