TRIBUNE – La révocation du Maire de Dakar, M. Khalifa Ababacar Sall, par voie de Décret, a entraîné un déchainement médiatique de passions oppositionnelles d’une rare violence verbale. Du “marabout – Tartuffe” Zorro Sy à “El Bambino Sonko”, en passant par “Déthié – le – Chambellan” et “Maudit – l’écrivain”, rythmée est la farandole des politiciens classiques englués dans les prismes politiciens du passé. Pour cette engeance, le Maire de Dakar n’aurait jamais du être emprisonné, ou, plus grave encore, révoqué. Les arguties servies pour “justifier” cette position politique, sont totalement étrangères à la Morale, au Droit, aux Valeurs et Principes, tant de l’Etat de Droit, que de la République. Les Mousquetaires du Verbe, avec le soutien de quelques relais médiatiques sous ordre, serinent nos compatriotes de rengaines éculées associant la fable de “l’élimination d’adversaires crédibles potentiels” et la légende du “parti – pris malsain et coupable”. En leur for intérieur, ils ont la certitude que le Maire de Dakar a fauté. Mais, peu importe ! Cette forfaiture n’est point à prendre en compte dès lors que “d’autres, du pouvoir, ne sont point inquiétés”.Curieuse ligne de défense et de soutien qui refuse d’enregistrer les aveux du Maire et de nombre de ses coaccusés, sur les 113 fausses factures signées et objectivement synonymes de banditisme financier avéré. Dans l’Histoire de notre pays et dans le monde d’aujourd’hui, la révocation des Maires et autres Elus indélicats, est une pratique courante, voire banale. Sous les Présidences SENGHOR et DIOUF, des Maires de grande notoriété ont été révoqués et sous la Présidence WADE, l’érection de “DELEGATIONS SPECIALES” à tour de bras, aura été le mode privilégié de confiscation de la volonté populaire et de contournement de ses échecs électoraux. En Europe, en Amérique Latine et en Asie, des Maires de Capitales ou de grandes Métropoles, ont été révoqués, emprisonnés ou pénalement sanctionnés, même si certains d’entre eux, ont eu des parcours politico – administratifs remarquables (Présidents de la République, Premiers Ministres…) ! En Afrique, les récents exemples de Maires révoqués, au Niger et en Côte d’Ivoire, confirment, si besoin en était, cette tendance lourde de l’évolution des démocraties contemporaines. Mais, au Sénégal, la faute individuelle n’est point reconnue par des Oligarques politiciens, si la personne concernée est un Archiduc du Groupe minoritaire ! Pourtant, notre arsenal juridique règle, en toute clarté, les questions que soulève le “cas” Khalifa A. Sall. Nul besoin, sous ce rapport, d’exposer les dispositions pertinentes du Code Général des Collectivités Locales, notamment en ses Articles 135 et 140. Tout ce qui constitue la base légale de la révocation du Maire de Dakar, s’y trouve. Mais, à aucun moment, dans ses diatribes et philippiques amères, l’Axe politicien radicalement opposé à l’Etat de Droit, ne s’est appliqué à discuter du fond du dossier. Il se cramponne désespérément aux “procédures”. Pour lui, on ne doit jamais juger du fond ! Oui, la forme l’emporte car elle permet d’ergoter, de spéculer, d’invectiver et de construire les “Fake News” les plus ubuesques, les plus grossières, aux fins d’abuser les consciences citoyennes pour pouvoir exister et survivre !! A cet effet, il tient un discours parallèle, choisit ses Thématiques et se nourrit de sa collusion stratégique avec certains réseaux médiatiques. La furie de la meute atteint son niveau paroxystique, sous le prétexte que le “Décret est illégal, car la procédure n’est pas épuisée”. Le Décret de révocation, expose, de manière limpide, les raisons qui fondent cette décision. Même si le Maire de Dakar se pourvoit en Cassation, ses Avocats devront se rappeler les Dispositions de l’Article 565 du Code de Procédure Pénale du Sénégal : « le pourvoi en cassation n’est pas suspensif. Pendant les délais du recours en cassation et s’il y a eu recours, jusqu’au prononcé de l’Arrêt de la Cour Suprême, il n’est pas sursis à l’exécution de l’Arrêt de la Cour d’Appel » !!!!! Alors, où est le problème ? En quoi le Président de la République aurait – il fauté ? Les arlésiennes et autres gageures utilisées pour bâtir des postures, cachent mal le désarroi politique et moral d’une Opposition incapable de se hisser au niveau des grands enjeux de l’heure. Ses nouveaux chiffons rouges – déjà râpés et fanés -, agités à travers des propos hallucinés et surréalistes, se crispent autour de son « Thème – Amiral », qu’est « la volonté d’écarter les candidats crédibles » et, depuis quelque temps, le Parrainage. Ce double discours, traduit à lui seul, la fragilité de cette Opposition désemparée et d’une mauvaise foi extrême. Car, elle tente de cultiver l’amnésie collective sur une certitude. Tous nos Compatriotes savent, en effet, que les deux « candidatures crédibles » ont pour dénominateur commun, en dehors du vol de sommes astronomiques bien sûr, d’être proclamées par des prisonniers de droit commun ! Autrement dit, le caractère politicien de ces « candidatures » visant à mettre la pression sur le pouvoir judiciaire et servant de catalyseur à de futures mobilisations, coule de source. Quant au Parrainage, il est, simplement, le cauchemar de l’Opposition. Il témoigne de la peur – panique qui s’est emparée de l’Opposition, d’une incroyable fébrilité à chaque fois qu’elle est confrontée à « l’équation du peuple », à chaque fois qu’elle est dans l’obligation de devoir solliciter les suffrages citoyens. Ses atermoiements, ses délires et ses multiples contradictions positionnelles, renseignent, à l’envi, sur ses graves faiblesses rendant nulles ses chances en Février 2019 !! Pour tout dire, les insanités et injures ; les lectures étriquées du Droit et les vociférations tout aussi pestilentielles que nauséabondes, n’y feront rien. Le peuple sénégalais, s’est fait une raison et a fait le choix de réélire, avec éclat, Macky Sall, le 24 Février 2019. LA CAVE (CELLULE D’APPUI A LA VEILLE STRATEGIQUE) DE l’APR ]]>
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