AGRICULTURE – Les premières rencontres initiatives France alumni Sénégal (RIFAS) ont pris fin. Prévues pour deux jours (22 et 23 juin), elles ont été présidées par Christophe Bigot, ambassadeur de France au Sénégal. Près de 180 millions d’euros. C’est le montant que consacre l’Agence française de développement (AFD) au secteur de l’agriculture au Sénégal.
L’information est de Christophe Bigot, ambassadeur de France au Sénégal. Il présidé, la première édition des rencontres initiatives France alumni Sénégal (RIFAS). La rencontre de deux jours (22 au 23 juin) a pour thème « Cap sur les agro-filières ».
«L’agriculture est une source d’emplois, de richesses. C’est pourquoi, nous appuyons la politique du gouvernement. D’ailleurs, l’AFD consacre 180 millions d’euros au secteur soit près de 118 milliards de FCfa », a confié le diplomate français.
Il a précisé que les interventions de l’AFD touchent principalement le nord du pays avec la SAED, le sud avec la SODAGRI. Il n’a pas manqué de souligner l’importance de la formation dans les filières agricoles.
Citant l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), il a indiqué que d’ici 2023, près de trois millions d’emplois ne seront pas pourvus faute de qualification. D’où l’importance à son avis, d’orienter les jeunes vers les filières porteuses comme l’agriculture.
Selon Christophe Bigot, l’agriculture, l’élevage, l’agroalimentaire, l’aquaculture, l’environnement, représentent au Sénégal, une source potentielle d’emplois et de revenus pour la jeunesse en particulier. Dans cette perspective, poursuit-il, le Sénégal développe et professionnalise la formation dans les agro-filières, conformément au Pse.
Il a rappelé que lors de la troisième édition du séminaire intergouvernemental France-Sénégal du 19 octobre dernier, il a été actée la feuille de route « éduction, formation professionnelle, enseignement supérieur et recherche, santé ». M. Bigot a salué la création du Rifas et l’organisation de ces rencontres.
Prenant la parole, Arona Niang, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural affirme que ces rencontres sont importantes pour ce département ministériel. Selon M. Niang, les chaines de valeur doivent être regardées comme un tout, d’où l’importance de la formation professionnelle dans l’agriculture.
Il n’a pas manqué d’évoquer les records de productions enregistrés lors de la dernière saison. Ce qui s’explique par l’importance que l’agriculture occupe dans le PSE avec des investissements massifs pour booster le secteur.
Source : lejecos