AGRO – La région Sud du pays va accueillir le premier agropole intégré du Sénégal. L’information a été donnée hier par Babacar Gningue, directeur général adjoint du Bureau opérationnel de suivi (Bos) du Pse.
Il s’exprimait lors d’une cérémonie de présentation à des journalistes des contours du Lab (laboratoire d’échanges) qui démarre à partir du 26 juin prochain.
Ce Lab, explique M. Gningue entre dans le cadre du projet « création d’agropoles intégrés ».
Selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre du Pse, l’Etat du Sénégal à travers le Bos du Pse en partenariat avec le secteur privé lance le projet «Création d’agropoles intégrés » par la mise en place du premier agropole au Sud du pays.
Ce partenariat, explique-t-il, sera construit autour d’une méthodologie éprouvée en Malaisie appelée «Big fast résult ». Dans le cadre de la collaboration entre la Delivery Unit de la Malaisie et le Bos, un laboratoire d’échanges et d’harmonisation, appelé Lab, regroupant les différentes parties prenantes dont la presse, sera animé à partir du 26 juin prochain par des experts de haut niveau.
En prélude à cette rencontre, le Bos a organisé hier, une réunion de présentation à l’endroit de la presse invitée à participer et à couvrir les travaux du Lab.
Pour la création de ces agropoles intégrés, poursuit-il, le Sénégal a misé sur l’expérience de la Malaisie avec l’approche « Big fast result, Bfr».
«C’est au terme des travaux du Lab, qu’on saura le montant des investissements pour le projet, le nombre d’emplois à créer, le tonnage à traiter. Il y aura la participation du Bos, d’agents de l’administration, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers (Ptf), les élus», a-t-il dit.
« Bfr est une approche radicale et structurée incluant le diagnostic clair, la planification détaillée, la mise en œuvre et l’évaluation, avec une approche séquentielle assurant la transparence et la responsabilité tout au long du projet », a souligné Khalil Rahmane Ndiaye, chef du desk secteur primaire au Bos.
Selon ce dernier, les agropoles constituent une réponse viable et pérenne à des problématiques structurelles comme la réduction de la dépendance alimentaire sur les céréales ; la maitrise de l’exode rural ou pour faire de l’agriculture un moteur d’exportations puissant et stable. Il renseigne que l’agropole Sud sera orienté prioritairement sur les mangues, l’anacarde, la pêche, et l’horticulture.
Source : Lejecos