La procédure annoncée de la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba avec en toile de fond la tenue, hier, de la commission ad hoc à cette fin, intéresse particulièrement les quotidiens reçus ce mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
REVUE DE PRESSE – « Farba Ngom vers le pool judiciaire financier », titre par exemple le Quotidien à sa une.
Il poursuit en annonçant que « la commission ad hoc va proposer sous peu à la plénière la levée de l’immunité parlementaire du député ».
Sud quotidien s’est aussi intéressé à ce sujet en titrant : « Farba Ngom livré à la plénière ».
Il évoque par ailleurs le cas d’Aissata Tall qui dit-il, « n’a pas apprécié le fait qu’on ne lui ait pas donné l’occasion d’accéder au document incriminant le député ».
Représentant son collègue devant la commission ad hoc, « Aissata Tall Sall a quitté celle-ci hier et a dénoncé la démarche de la structure », renseigne le journal
Walfquotidien s’est également attardé sur le « boycott » d’Aissata Tall Sall qui préfère parler d’une « parodie de commission ad hoc » dans le même journal
L’Obs est aussi revenu sur l’absence des représentants du député à la commission ad hoc, notant que « la défense de Farba Ngom claque la porte de la commission ad hoc ».
Il cite Aissata Tall Sall et Djimo Souaré qui dénoncent une « instrumentalisation politique ».
« Une volatilité qui déroute les ménages »
L’AS quotidien a ouvert ses colonnes au président du groupe parlementaire de PASTEF, Ayib Daffé selon qui « Takku Wallu entretient une confusion entre les attributions d’une commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire d’un député et celles d’enquête parlementaire ».
« Au stade actuel, la procédure a été strictement respectée », clame Ayib Daffé dans le même journal.
Le Soleil s’est éloigné de la politique pour évoquer des sujets essentiellement économiques et sociales.
Il a consacré un large dossier sur ce qu’il appelle « la hausse répétitive des prix des denrées de première nécessité ».
« Une volatilité qui déroute les ménages », barre-t-il à sa Une en faisant allusion à cette hausse des prix.
Selon le journal, « ces cinq dernières années, malgré des renonciations fiscales et des subventions avoisinant 800 milliards de FCFA, les consommateurs sont confrontés à une augmentation récurrente des prix ».
Le directeur du Commerce intérieur Cheikh Ahmadou Bamba Ndaw s’est exprimé dans le journal en informant que « les cas de hausse relevés sont liés à un déficit de l’offre ».
Maderpost / Aps