MALI – Selon RFI, ces employés locaux de la société aurifère sont poursuivis pour « blanchiments de capitaux et atteinte aux biens publics ». Barrick Gold dit réfuter ces accusations.
« Trouver un règlement amiable du différend »
Toutefois, il déclare avoir choisi de poursuivre la collaboration avec le « gouvernement malien pour trouver un règlement amiable du différend qui assurerait la viabilité à long terme du complexe minier de Loulo-Gounkoto ».
Dans le même communiqué, Marc Bristow, le président-directeur général de Barrick Gold, informe que sa société cherchait depuis le 30 septembre, à « finaliser un protocole d’accord qui guiderait le partenariat futur de Barrick Gold avec le gouvernement, y compris la part de l’État sur les avantages économiques générés par le complexe et le cadre juridique dans lequel cela serait géré ».
« Nos collègues (sont) injustement emprisonnés »
Il regrette que les tentatives de la multinationale pour « trouver une solution mutuellement acceptable (aient) jusqu’à présent échoué ».
Cela n’empêchera cependant pas, Barrick Gold de continuer la collaboration avec le gouvernement « afin de résoudre toutes les réclamations formulées contre l’entreprise et ses employés et obtenir la libération anticipée de nos collègues injustement emprisonnés » a-t-il assuré.
Inutile de rappeler que quatre employés de Barrick Gold, avaient déjà été arrêtés en septembre dernier, pour des raisons non divulguées, avant d’être relâchés après plusieurs jours.
Pas sur la même longueur d’onde
Le 23 octobre 2024, le ministre malien des Mines a reproché à la société canadienne, de manquer à « des engagements (pris ) dans le cadre d’un accord visant à répartir plus équitablement l’exploitation des ressources minérales au profit de toutes les parties prenantes ».
Barrick Gold a rejeté ces allégations, disant avoir payé au gouvernement, début octobre, 50 milliards de FCFA dans le cadre des négociations.
Maderpost / Seneweb