Les journaux reçus samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur la baisse de la note Sénégal par l’agence Moody’s, rendue publique vendredi par le ministère des Finances et du Budget.
REVUE DE PRESSE – L’agence Moody’s a réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023, a déclaré, vendredi, le ministère sénégalais des Finances et du Budget.
‘’La note du Sénégal vient d’être revue à la baisse en passant de Ba3 à perspective stable à B1, avec une mise sous surveillance. Cette baisse est consécutive à la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés sur la période 2019-2023’’, a-t-il affirmé dans un communiqué.
L’agence de notation a réagi de cette manière à ‘’l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024’’, ajoute le ministère.
”Moody’s dégrade le Sénégal’’, écrit à sa Une Walf Quotidien. Le journal précise dans ses colonnes que ‘’la note Sénégal est passée de Ba3 à B1 avec une mise sous surveillance’’.
Selon Walf Quotidien, cette baisse fait suite à l’’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le Gouvernement le 26 septembre, faisant état d’un taux d’endettement et un déficit budgétaire au-dessus des normes requis”.
Il informe que ‘’face à cette situation, le ministre des Finances et du Budget réaffirme la volonté ferme du gouvernement de mettre en œuvre rapidement des réformes ambitieuses pour réduire significativement le déficit dès 2025 et consolider cette baisse à court terme, en accord avec les engagements pris au sein de l’UEMOA et la CEDEAO.
”Les dégâts des faux chiffres’’, s’exclame à sa Une Bès Bi le jour. En langage clair, ‘’le Sénégal présente des risques d’insolvabilité, avec une situation économique qui fait peur aux marchés. Donc des obligations sujettes à risque de crédit élevé”, explique le professeur d’économie à la Faseg, Amath Ndiaye dont les propos sont rapportés par la même publication.
A en croire au professeur Ndiaye, ‘’le gouvernement n’avait aucun intérêt à donner des chiffres qui, du reste, ne sont pas officiels parce que pas encore certifiés par la Cour des comptes et qui au contraire, n’ont fait que détruire l’image du pays”.
Le Quotidien lui, fait écho de l’affaire du journaliste Madiambal Diagne, interdit de sortir du territoire, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol. Ce qui fait dire à cette publication dans sa manchette ”AIBD, terminal politique”.
Pendant ce temps, L’Info titre ”Tracasseries contre les opposants et journalistes Khalifa Sall hausse le ton’’. Dans le Journal, l’ancien maire de Dakar dit avoir appris, avec ‘’consternation’’, l’interdiction de sortie du territoire du journaliste Madiambal Diagne ‘’avec comme motif, la demande de restitution d’un passeport diplomatique dont il ne dispose pas”.
Pour Khalifa Sall, toujours cité par le journal, ‘’un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’Etat du Sénégal. ”Ces méthodes, inacceptables dans un Etat de droit, doivent immédiatement cesser”, selon lui.
Pour sa part, le quotidien national Le Soleil, est revenu largement sur la 5e journée nationale de nettoiement ”Sétal sunu reew” consacrée aux écoles. ‘’A deux jours de la rentrée, certaines écoles inondées, voire vétustes, ont besoin d’être nettoyées”, écrit le journal.
”Mobilisation pour une cure de jouvence’’, affiche à sa Une le quotidien national qui annonce par la même occasion que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est attendu au lycée Demba Diop de Mbour, tandis que le premier ministre, Ousmane Sonko se rendra à l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Maderpost / Aps