Les Libéraux ont décidé de créer une machine électorale sous la bannière de Takku Wallu Sénégal pour avoir une majorité parlementaire à l’Assemblée nationale. Et c’est l’Apr, le Pds et les partis sortis de ses flancs qui ont décidé de se liguer pour faire face à Pastef.
POLITIQUE – «Il ne faut pas oublier que depuis que le Président Macky Sall, tout au long de ses mandats, a œuvré pour les retrouvailles de la famille libérale. Vous avez, vu qu’il a eu une alliance avec Idrissa Seck. On n’a jamais rompu les échanges avec le Pds. Il y a eu le Bloc des libéraux et des démocrates qui s’est formé avec plus de 30 partis qui se voient et qui échangent. Modou Diagne Fada, Oumar Sarr et Aliou Sow d’autres sont dans l’alliance avec l’Apr. Nous nous sommes rapprochés de ce bloc politique qui est le Pds. Et aujourd’hui on a une alliance électorale qui va au-delà d’ailleurs avec une ouverture à des socio-démocrates comme Adji Mergane Kanouté à la tête de cette formation avec des anciens de Macky 2012», a-t-il dit.
Abdou Mbow est convaincu que ce front peut empêcher à Diomaye-Sonko d’avoir une majorité parlementaire. «Nous n’avons pas confiance en ces autorités parce que si elles ont une majorité, ils vont continuer à gâcher ce pays et à l’isoler sur le plan diplomatique. J’ai trois mandats parlementaires, j’ai plus d’expérience que ces gens. Ceux qui sont à la tête du pays ne savent pas comment fonctionne l’administration. Par contre, l’expérience donne à la personne une sagesse. La coalition Takku Wallu Sénégal est composée de personnes expérimentées, qui ont eu à gérer des responsabilités dans ce pays. Nous sommes en train de travailler à avoir une grande inter-coalition afin d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale», a indiqué Abdou Mbow, sans donner de détails sur les schémas avec les différentes coalitions et sur leur tête de liste.
Il a exprimé, cependant, des craintes liées aux délais qui sont courts. «Ils risquent d’avoir les élections les plus mal organisées de l’histoire. Macky Sall a organisé 11 élections malgré les difficultés. Mais avec ces gens, si on va aux élections dans ces conditions, avec toutes ces violations, on aura une élection catastrophique», a-t-il ajouté.
Maderpost / Emedia