À la veille de la réception du Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la CAN 2025, le sélectionneur des Lions a fait face à la presse ce jeudi.
FOOTBALL – Quel est le discours que vous avez pour votre équipe avant d’entamer ces qualifications ?
C’est une nouvelle campagne qui commence, c’est un autre parcours du combattant après les derniers matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde. Tout le monde a envie que le Sénégal retourne à la CAN. Il faut qu’on soit focus. On a des joueurs qui sont motivés, on a beaucoup travaillé malgré le temps qui est très court et on est prêts. On reste sur notre faim de notre dernier match ici contre la RD Congo, mais tout est réuni pour retrouver cette efficacité offensive et défensive pour aborder ces éliminatoires qui sont difficiles. Je pense que le Sénégal les moyens pour pouvoir se qualifier.
Comment comptez-vous aborder cette rencontre face au Burkina Faso ?
J’ai trouvé les garçons très heureux de se retrouver, comme d’habitude. L’ambiance est plutôt bonne. C’est une famille. Les garçons sont ambitieux et ont envie de continuer à écrire l’histoire de leur pays. Il faut essayer de gagner nos matchs. La clé du match sera la fraîcheur parce que c’est un début de saison où les temps de jeu ne sont pas bien repartis pour tous les joueurs. Les matchs les plus difficiles à préparer sont les matchs du début de saison. Mais on a bien travaillé.
Qu’en est-il du Burkina Faso ?
Il n’y a aucun match qui sera facile. Demain ce sera compliqué face à cette équipe du Burkina. Comme vous le savez, le Burundi a gagné, donc ce sera un déplacement très difficile. Mais c’est dans ces moments qu’on doit montrer notre motivation et démontrer qu’on fait partie des meilleures équipes africaine. C’est un mini championnat. On est calme et prêt à aborder nos deux premières journées. On espère que ça va bien se passer.
Entre 2022 et 2024, il y a eu pas mal de changements dans votre équipe…
C’est normal qu’il y ait des changements. Quand vous regardez, l’équipe qui a gagné la CAN, beaucoup de choses se sont passées. Il y a un bon groupe qui est là, il y a aussi des rescapés 2022. C’est naturel d’avoir ces changements. Le Sénégal a la chance d’avoir un gros réservoir de footballeurs constitués de nationaux, de binationaux et d’expatriés. Donc, à un moment donné le groupe obligé de changer.
Le Burkina et le Sénégal ont pas mal changé des choses dernièrement…
Ce sont deux générations similaires. Le Burkina Faso me semble en reconstruction. Par rapport à la CAN 2022 et le groupe qui est là, il y a beaucoup de joueurs qui ne sont plus là et d’autres qui sont revenus. Mais le Burkina reste une équipe très dure à affronter. C’est une équipe athlétique, très costaude, directe et qui met beaucoup d’impact dans les courses, dans le duel et ils ont des individualités capables de créer des problèmes à n’importe quelle défense. C’est une équipe que nous respectons. Le Burkina a toujours été une équipe très difficile à manœuvrer, mais malgré tout, on a su avoir de bons résultats contre eux. J’espère que ce sera le cas demain.
Le coach du Burkina a dit qu’ils n’ont pas peur du Sénégal…
Nous, par contre, craignons le Burkina Faso et nous les respectons (rires). C’est pourquoi on fera tout pour les battre. Mais nous savons que ce sera difficile.
Le Sénégal avait bien fait les choses contre le Burkina Faso lors de la CAN 2022…
Merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir de reconnaître qu’il nous arrive de faire de bonnes choses. On s’est adapté lors de ce match-là, et on a pu faire les changements qu’il fallait faire. Dieu nous a donné la victoire mais ce n’est pas pour autant qu’on doit voir ça comme une masterclass. On avait senti le coup et les garçons qui se sont rentrés ont fait le travail, c’est ça une équipe. Aujourd’hui, le Sénégal peut se targuer de dire qu’il a un banc capable de pallier à la fatigue, aux blessures, et c’est ce qui s’est passé à la CAN au Cameroun.
Le Sénégal est-il déjà sous pression après la victoire du Burundi contre le Malawi (3-2) dans ce groupe ?
Ce n’est pas mal d’être sous pression, ça montre qu’on a quelque chose à perdre et qu’on donne de l’importance au fait de nous qualifier pour la prochaine CAN. Mais, c’est l’exigence de nos supporters et de notre peuple envers cette équipe, c’est légitime et normal. Le football de haut niveau n’a jamais été un fleuve tranquille. Nous sommes conscients que nous aurons six batailles à livrer. Ça commence demain face au Burkina Faso, puis contre le Burundi. La pression, c’est en fait notre routine et je pense que les joueurs arrivent à la gérer. Je ne pense pas qu’on a une fois failli face à la pression. C’est devenu une habitude pour nous.
Maderpost / Wiwsport