En ce 30 Juillet 2024, mon confrère Adama Gaye, était sensé célébrer ou à tout le moins marquer, par son livre, « Otage d’un Etat », les 5 ans de son arrestation, de son injuste incarcération, suivie de sa libération qui le conduira à l’exil politique, à ses dires, en Egypte, au Caire précisément, lieu de villégiature assurément plus accueillant que Robben Island, où Nelson Mandela, Graal du martyre politique s’il en est, eut à souffrir de pénibles moments.
CHRONIQUE DE L’OUTRANCE – Adama Gaye était alors extrêmement influent, ses écrits attendus et commentés par des centaines de ses amis sur Facebook, ses colères épiques et ses avis turbulents. Le talent dont il faisait montre, atténuait l’agacement créé par cette propension qu’il avait à cultiver présomptueusement son culte pour le « JE-ME-MOI » et du « ME-MYSELF AND I », qui dégoulinait de ses pamphlets incendiaires et souvent courageux. Mais quand son compte fut piraté, ce que je crois, et que des propos indignes de sa plume d’alors et de son talent, furent publiés sur sa page, insultants et vulgaires à l’endroit de Macky Sall, il fut arrêté et emprisonné.
Hélas pour lui, Koffi Annan n’a pu que se retourner dans sa tombe, car l’homme qu’il s’est récemment vanté sur un plateau de RFM devant des journalistes médusés par tant d’outrecuidance tranquille, « d’avoir fait de toutes pièces », était hélas décédé sinon, on aurait vu ce qu’on allait voir, et à coup sûr les « Casques Bleus de l’ONU » sauter sur Rebeuss comme la Légion sur Kolwezi, pour délivrer de sa geôle tropicale, notre Nelson Mandela de l’encrier.
DEMIURGE DE L’AVENEMENT DU PASTEF
Libéré, il a choisi de quitter le Sénégal, estimant, à tort ou à raison que sa vie était en danger, et décida donc tout seul de son « exil », dont il revint 4 années plus tard, pour l’investiture de Bassirou Diomaye Faye, et surtout selon ses propres termes récupérer « sa part de la victoire », écrivant sans aucune pensée pour les morts de ce combat politique : « Je remercie Dieu d’avoir été l’architecte central de ce triomphe sur une dictature assassine, sanguinaire et kleptocratique. Qui peut me nier ma part de victoire dans sa chute ? Personne. » Fermez le Ban… Le « Banni » n’est pas qu’un tigre de papier auquel on a laissé pousser des dents, avec lesquels il commence à mordre tous ceux qui ne lui reconnaissent pas son statut d’Astre Lumineux autour duquel devrait forcément tourner le Sénégal.
Adama Gaye est-il le nom ou pas, de la suffisance, du mépris, de la prétention, de la pré somptuosité, « du syndrome du boulard », ou, espérant que non, car menant à l’ulcère, celui de l’aigreur ? Il a beaucoup « célébré » l’alternance populaire de Mars 2024, avant de lyncher, selon la trajectoire obligée de tous les flagorneurs : « Lécher…Lâcher…Lyncher » et c’est parce qu’il n’a encore vu depuis le temps qu’il est revenu de son « exil », aucune des nouvelles autorités venir se prosterner à ses pieds « Westonisés », leur disant à peine méprisant : « J’offre mes services à mon pays, pour que mon peuple bénéficie de mes relations uniques bâties sur des décennies à travers le monde, sans aucune tâche ! », rajoutant avec dédain « qu’étant un panafricain de cœur et de vécu, les mêmes services peuvent aller, le cas échéant, vers d’autres pays du continent. Je ne suis pas demandeur. » … Cet homme a l’art de la « jongle », s’amuser à maîtriser la balle, pour épater le chaland, mais sans marquer de buts…
« Lécher…Lâcher…Lyncher »
Dans une incontinence sémantique et haineuse qui fait douter du bon état de sa prostate, ses publications s’en prennent à tous ceux qui ne rentrent pas dans le schéma que Lui, Adama, Roi du Saloum, estime du haut de Sa Suffisance, non utiles pour le Sénégal qu’Il a dans sa tête, tête qu’il habite semble-t-il à plusieurs.
Amadou Lamine Sall, est traité de larbin, bon à cirer les godasses de Diomaye, pour avoir apprécié l’interview de Pape Alé, DG de la Rts, avec Yassine Fall, avant de le qualifier de Sagarou nitt, en somme, un déchet humain.
« Hé Boy !!! » interpelle-t-il Pape Alé Niang, pas payé selon lui, « pour nous montrer ta tronche sur cette émission qui insulte les fondamentaux du journalisme », avant de mordre les mollets de Lansana Gagny Sakho, lui ordonnant comme un vilain mouchard de cour d’école, de révéler où sont les milliards de francs destinés aux inondations.
Non Adama, ça suffat comme ci !!!
C’est d’ailleurs ce que semblent lui signifier de nombreux Sénégalais, qui ne sont plus qu’une maigre et bienveillante dizaine à désormais commenter ses saillies, qui à force d’être excessives, deviennent insignifiantes, rendant notre homme complètement démonétisé, abandonné à sa rancœur, et à sa haine, qui à force d’être recuite lui en tire-bouchonne même le visage. Il se voulait Vizir à côté du Kalife ?
Puisqu’il ne sera même pas Concierge, ni Chambellan, encore moins Con-seillant, alors, Adama se lâche, lâche ses coups dans le désordre d’une pensée gangrénée par sa sidération que nul dans « ce pays de nains attardés » ne fasse cas de sa Très Haute Personne, alors, il défouraille sur tout ce qui bouge, en bon Fedayin des causes perdues… et désespérantes.
Diomaye, une honte montante ? Diagna Ndiaye et Baïdy Agne collabos ?
Justement, « On ne peut pas être au four et au moulin », disait Himmler en allant visiter la Hollande, et ne sachant décidément plus où vomir ses diatribes, sous l’effet d’un hubris envoûtant et dévastateur pour ses neurones en burn-out, Adama Gaye, peut-être à l’insu de son clavier, fonce tête baissée pour défoncer une porte…déjà ouverte, celle de l’évidence même…
Il reproche au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, parce qu’entouré de Diagna Ndiaye, de Baïdy Agne et de l’ambassadeur du Sénégal à Paris, Magatte Seye, des pions selon lui, les plus détestables du régime de Macky Sall, transfuges de précédents pouvoirs, vrais transhumants, d’avoir reçu le patron de l’Olympisme mondial, Thomas Bach. Mais Adama, notre Président lui, travaillait pour le Sénégal, qui, vous seul semblez l’ignorer, est le premier pays africain à devoir organiser en 2026, les JOJ, Jeux Olympiques de la Jeunesse, et que c’est grâce à l’entregent de Mamadou Diagna Ndiaye et au travail de Baïdy Agne, que cette historique opportunité pour notre pays a été saisie, et deviendra, nous en avons le talent, une « SUPER TEUFF », débarrassée des grincheux et des pisse-froid.
Vous, totalement hors-jeu…Olympiques…LOL… répondez : « Ça me donne envie de vomir, parce que pendant que les morts sont oubliés, il fricotte, fêtard, avec les personnes qui ont participé, par leur soutien continu, aux tueries de Macky Sall », concluant l’air martial : « On ne s’acoquine pas avec de tels collabos, sauf à vouloir y laisser son âme ! » … Collabos ? Un peu de décence sémantique…
Mais cher ami, le Président Diomaye Faye travaillait…LUI…Il travaillait à préparer son pays à cette fantastique échéance, aux côtés des personnalités les mieux indiquées à l’accompagner pour qu’avec son Gouvernement, le pari d’une jeunesse engagée, de la Fête et de la réussite populaire soit tenu.
Adama Gaye tient en conclusion de sa puérile diatribe contre Diomaye Faye, qu’il a été le Conseiller de la ville de Londres pour l’organisation des Jeux Olympiques de 2012. Certes, mais il oublie de préciser que c’était aussi un job de lobbying, de mercenaire influent, rémunéré par Sebastian Coe. Il ne bossait pas pour le Sénégal que nous sachions à cette occasion, il émargeait alors pour le compte du Royaume Uni. Qui l’a traité de traître et de collabo ?
Attention cher confrère, la rancœur et la haine aveuglent et brouillent le jugement. Respirez… Levez la tête du guidon… Mon oncle Karim Gaye, me conseillait de toujours écrire avec mon crayon et ma gomme à côté… La gomme c’est l’arme qui fait le respect des mots, simples véhicules de notre pensée. L’oublier peut vous être fâcheux… Faut éviter d’agir comme le terroriste islamiste qui se pose lui-même sa ceinture d’explosifs autour de la taille et s’en va ensuite confier le détonateur… aux israéliens.
Reprenez-vous… Koffi Annan est mort n’oubliez pas, il ne pourra rien pour vous, quand vous aurez oublié que passées les bornes, il n’y a plus de limites…
Confraternellement Vôtre…
Jean Pierre Corréa
Maderpost