Le nouveau président de la République du Sénégal ne montre aucune volonté d’aller vers un retrait du pays de la Cedeao. Les autorités guinéennes aussi semblent rejoindre les nouvelles autorités sénégalaises dans cette dynamique.
AFRIQUE – Les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Aes) attendaient un signe du Président Bassirou Diomaye Faye. Va-t-il maintenir le Sénégal dans la Cedeao ou les rejoindre dans l’alliance ? L’actuel président du Sénégal avait annoncé la couleur, repoussant toute velléité de sortie de la Cedeao.
«Le Mali, le Niger, le Burkina s’éloignent de la Cedeao et de l’Uemoa. Et ce sont nos parents, nos frères. Je travaillerais en tant que président de la République du mieux que je pourrais pour les ramener au sein de la Cedeao», avait-t-il indiqué le 23 mars 2024, alors candidat.
Puis, le lundi 25 mars, fraichement élu, il a réitéré cette position : «Je lance un appel à nos frères et sœurs africains pour qu’ensemble nous consolidions les acquis obtenus dans le processus de construction de l’intégration de la Cedeao, tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes, stratégies et priorités politiques».
La Guinée, qui n’a pas intégré l’Aes, semble partager la même position. «Nous saurons faire prospérer des dynamiques convergentes pour revigorer la Cedeao pour que celle-ci soit un instrument de paix, de stabilité, de progrès économique et de sécurité pour l’ensemble des peuples ouest-africains», a déclaré le premier ministre du pays, Amadou Oury Bâ, dans un message adressé aux nouvelles autorités sénégalaises.
Il s’est aussi dit persuadés que nos pays pourront travailler la main dans la main pour renforcer et consolider les bonnes relations de voisinage qui existent entre la Guinée et le Sénégal.
Maderpost / Igfm