Le Maroc est confronté à un flux important de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne qui tentent de rallier l’Europe par la mer.
EMIGRATION – Des unités des Forces armées royales (FAR) et de la Marine royale marocaines ont mené, vendredi, plusieurs opérations de ratissage du littoral et de patrouilles maritimes, qui ont permis d’intercepter un total de 269 candidats à l’émigration irrégulière.
Ainsi, trois opérations de ratissage ont été effectuées à une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest de la ville de Tan Tan. Elles ont permis l’interception de 147 candidats, dont 103 Subsahariens et 44 Marocains, indique samedi un communiqué de l’État-Major général des Forces armées royales (FAR).
Deux unités combattantes de la Marine royale ont également mené des opérations à 37 km à l’Ouest de Tan Tan et à 122 km au Sud-ouest de Dakhla. Elles ont permis d’intercepter 122 candidats, dont 84 Subsahariens et 38 Marocains, précise la même source.
Les personnes interceptées ont reçu les soins nécessaires avant d’être confiées à la Gendarmerie royale pour les procédures administratives d’usage.
Ces opérations s’inscrivent dans le cadre des efforts continus déployés par les autorités marocaines pour lutter contre l’émigration irrégulière. Le Maroc est confronté à un flux important de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne qui tentent de rallier l’Europe par la mer.
En 2023, les unités des Forces armées royales marocaines en collaboration avec les Forces de l’ordre avaient réussi à intercepter environ 87.000 candidats à la migration irrégulière, principalement originaires d’Afrique subsaharienne.
Ces opérations interviennent dans le cadre de la surveillance des frontières et des espaces maritimes ainsi que de la lutte contre les menaces transfrontalières.
L’intensification des opérations de surveillance et de contrôle des eaux relevant de la juridiction nationale a permis, au cours de la même période, de porter secours et assistance à plus de 22.000 candidats à la migration irrégulière se trouvant souvent à bord d’embarcations précaires en situation de détresse.
Maderpost / Sud quotidien