A l’issue de son sommet du 24 février dernier, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a levé les sanctions économiques et financières contre le Niger. L’institution régionale avait demandé à l’Union économique et monétaire ouest-africaine d’en faire de même. L’institution monétaire dont les dirigeants se sont réunis à Abuja, le même jour, s’est exécuté.
UEMOA – Dans son communiqué final diffusée mardi 27 février, la Conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA dit avoir « convenu de lever immédiatement » les sanctions liées à la fermeture des frontières terrestres et aériennes, à l’interdiction de survol de l’espace aérien, suspension des transactions commerciales et financières, au gel des avoirs, à la suspension des opérations financières, à l’ assistance financière suspendue, à l’interdiction de voyager et de séjour pour les représentants gouvernementaux et leurs familles entre le Niger et les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Cependant, les dirigeants de l’UEMOA ont réaffirmé avec « force », leur demande pour la libération immédiate du président Mohamed Bazoum ainsi que de ses proches, ainsi que le retour rapide à un ordre constitutionnel normal. L’ancien président nigérien est toujours entre les mains des militaires qui, pour des « raisons humanitaires », ont relâché son fils, Saleh Bazoum début janvier.
Suite au coup d’Etat du 26 juillet 2023 contre Mohamed Bazoum, les chefs d’Etat de l’UEMOA s’étaient réunis à Abuja pour sanctionner le Niger, conformément à la volonté de la Cédéao.
Maderpost / Apa