Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a souligné que la création littéraire africaine s’affirme comme une fenêtre sur les réalités du continent, en exprimant les problèmes auxquels il est confronté ainsi que les aspirations de ses peuples.
SOULEYMANE BACHIR DIAGNE – Dans sa leçon inaugurale de la deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM), jeudi à Marrakech, M. Diagne a expliqué que la littérature détient un pouvoir significatif et revêt une grande importance, permettant d’approfondir la compréhension, d’accroître les connaissances et de sensibiliser à la réalité du monde.
Selon ce Professeur de philosophie à l’Université Columbia de New York, la force de la littérature réside dans sa capacité à saisir la vérité humaine des plus grandes tragédies, mais aussi des espoirs les plus profonds.
Il a également mis en avant le rôle historique de l’Afrique en tant que berceau de l’humanité, soulignant ses contributions à l’humanisme à travers sa lutte contre les discriminations raciales et les génocides, et sa quête d’une humanité partagée.
En outre, il a mis l’accent sur l’importance du Festival du livre africain comme une occasion de mettre en lumière la spécificité africaine, de renforcer son identité et de protéger la diversité de ses expressions culturelles, en constante évolution.
Il a également salué le Maroc pour sa capacité à accueillir des événements culturels d’envergure, mettant en avant l’importance de ce rendez-vous culturel et littéraire qui honore l’Afrique.
Organisé par l’Association « We Art africains » jusqu’au 11 février, le FLAM vise à promouvoir la culture et l’art auprès du public de tous âges, offrant un accès gratuit à l’ensemble des sites d’accueil.
Fondé par Mahi Binebine (écrivain et artiste plasticien), Fatimata Wane-Sagna (journaliste), Hanane Essaydi (universitaire) et Younès Ajarraï (entrepreneur culturel), le Festival du Livre Africain se veut une célébration vibrante de la littérature et de la culture africaines, rassemblant des écrivains, des penseurs et des intellectuels d’Afrique, de ses diasporas et de ses descendants.
Maderpost / Apa