Le lutteur Lac de Guiers 2 est dans le viseur de la Justice. Il est cité dans une affaire d’escroquerie au Visa.
ESCROQUERIE – A Guédiawaye, les couloirs des quartiers bruissent d’une rumeur faisant état d’une affaire d’escroquerie au visa impliquant le champion de lutte du département, Lac de Guiers 2. Selon L’Observateur, tout est parti d’une plainte déposée au Parquet du Tribunal de Guédiawaye par un jeune tailleur. Ce dernier, désireux d’émigrer en France, s’en était ouvert, en début d’année 2023, à un proche du lutteur, qui se trouve également être un de ses clients.
Salam, c’est le nom du protégé de “Puncheur du Walo“, rassure le candidat à l’émigration que son ami venait justement de décrocher un combat (contre Siteu, ndlr) et qu’il projetait d’aller se préparer au Portugal. Pour mieux appâter le jeune tailleur, il lui promet de le mettre en rapport avec Papis Cissé, le nom à l’Etat-civil de Lac de Guiers 2. Le contact est fait, d’après des sources proches de l’entourage du lutteur, et les deux parties tombent d’accord pour un versement de 4 millions de FCfa.
Mais au finish, Le tailleur ne remet que 3,5 millions de FCfa au lutteur, en présence de l’intermédiaire Salam, et se met à rêver. Le réveil sera dur pour lui, car il va compter les mois, sans être une fois appelé par le champion de lutte qui a effectué l’essentiel de la préparation de son combat contre le chef de file de l’écurie Lansar, au pays. Il est encore plus déçu quand Lac de Guiers 2, qui a triomphé de Siteu et a empoché une belle somme, refuse d’honorer le contrat engagé avec lui. De guerre las, le jeune tailleur écrit une lettre-plainte et l’adresse au Procureur du Tribunal de Guédiawaye.
Le poste de police de Wakhinane-Nimzatt est rapidement instruit par la hiérarchie d’ouvrir une enquête. Suite à l’audition du plaignant, l’intermédiaire Salam est localisé à Gadaye et il répond à la convocation des enquêteurs. L’ami de Lac de Guiers 2 reconnait sans ambages les faits qui leur sont reprochés. Il tente néanmoins de protéger son champion, en demandant de leur accorder un délai pour rembourser la somme due.
Une première convocation est adressée à Papis Cissé qui traine les pieds. Une descente policière est effectuée chez lui, mais elle s’avère infructueuse, le lutteur de l’écurie Walo ayant organisé son invisibilité. Ce n’est que pour froisser les autorités policières qui vont bientôt repasser à l’assaut en début de semaine prochaine.
Maderpost / Igfm