La 5ème édition du Gingembre littéraire du Sénégal sur le « Vivre Ensemble » s’est ouverte ce vendredi 01 décembre à partir de 10h à la place du Souvenir africain autour de la thématique « quelle gestion des ressources naturelles et foncières pour un développement durable et inclusif ». L’événement organisé par le magazine panafricain ContinentPremier reste un moment majeur de l’animation intellectuelle et culturelle du Sénégal et de l’Afrique.
PANEL – Selon Gorgui Wade directeur du magazine panafricain ContinentPremier et par ailleurs journaliste accrédité auprès des Nations Unies à Genève et correspond permanent du quotidien national Le Soleil, « le Gingembre Littéraire veut poser un cadre instructif, un débat serein et utile sur la question des ressources naturelles notamment le gaz et le pétrole et l’impact de l’exploitation diverse des ressources sur le cadre de vie des sénégalais et leur impact économique et social » a-t-il dit.
L’objectif « est d’identifier les opportunités, défis et perspectives liés à l’exploitation du gaz et du pétrole sénégalais » dixit-il.
Manar Sall, directeur général de Petrosen Traiding and services, s’inscrit dans cette même perspective en soulignant qu’« il s’agit d’une belle opportunité aujourd’hui d’échanger sur l’importance des ressources naturelles et surtout sur l’impact positif que l’exploitation de ces ressources naturelles peut avoir sur les populations sénégalaises ».
En effet, « le Sénégal a eu la chance d’être parmi les derniers pays à découvrir ces ressources naturelles et on a pu apprendre des autres aussi bien les choses positives, les bonnes pratiques et celles négatives qui ont été faites dans d’autres pays et qu’on devait absolument éviter de reproduire dans notre pays » poursuit-il.
Il est donc important qu’on implique les personnes physiques et morales dans l’exploitation de ces ressources « c’est ce qu’on appelle communément le contenu local ».
« Au Sénégal bien avant l’exploitation, on a mis en place la loi sur le contenu local et les décrets d’application pour assurer qu’à l’horizon 2030, 50 % de la valeur ajoutée tirée de l’exploitation de ces ressources sera captée par les entreprises et par les sénégalais », a ajouté Manar Sall.
Sur ce, il rassure que « tout l’arsenal qui devait être mis en place pour une bonne exploitation de nos ressources naturelles a déjà été mis en place avec la définition d’une bonne vision et après les stratégies pour soutenir cette vision-là afin qu’on puisse atteindre cet objectif qu’on ait au Sénégal une énergie qui soit disponible, de qualité, accessible à tous, à moindre coût et respectueuse de l’environnement ».
« L’accès à l’information doit être accessible à toute personne pour comprendre la gouvernance des ressources pétrolières et gazières » précise Aida Diop par ailleurs présidente de l’Association des femmes dans les secteurs des hydrocarbures et miniers.
Les ressources naturelles appartiennent au peuple et leur exploitation doit améliorer le bien-être des sénégalais telle que préconisé dans la Constitution dans son article 25.1.
Cette rencontre a réuni d’éminents intellectuels à travers le monde et experts sénégalais spécialisés dans le domaine de l’exploitation du gaz et du pétrole ainsi que des membres de la société civile.
Maderpost / B.A.T (stagiaire)