Le paludisme continue toujours de sévir au Sénégal. La charge de la morbidité s’élève en moyenne à au moins 400 mille cas en moyenne par an depuis 2019 à fait savoir Dr Doudou Sène, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), lors d’une cérémonie de signature de partenariat avec des institutions financières de la place.
PALUDISME – Selon M. Sène, les enfants représentent en moyenne 25% de ces décès et le district sud polarise la plupart des cas de paludisme.
« Auparavant, on parlait de Kédougou, Tamba et Kolda. Dans ces régions, la charge de la morbidité reste encore élevée ; mais la mortalité est entrain de baisser », signale Dr Sène.
Par contre, « la mortalité est entrain d’augmenter du côté de la grande capitale Dakar », a-t-il fait remarquer.
Quand on fait le ratio, Dakar porte la forte charge de mortalité. « Pour moi, c’est inadmissible que quelqu’un puisse mourir de paludisme à Dakar. Parce qu’il y a un réseau de postes de santé très détaillé et proche des populations. Donc, cette maladie ne doit pas tuer quelqu’un. Nous avons plus que quatre mille dispensateurs de soins à domicile qui sont formés pour dépister très tôt et traiter très tôt les cas de paludisme », explique Dr Sène.
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