Le Ministère de la Santé et de l’action sociale, en collaboration avec Likak Research, a organisé hier, jeudi un symposium sur les « nouveau-nés petits et vulnérables ». Une occasion pour partager des données scientifiques actualisées sur la mortalité néonatale et pour se pencher davantage sur les mécanismes de prévention.
SENEGAL – Selon Dr Mamadou Doucouré, directeur de la santé de la mère et de l’enfant au ministre de la santé et de l’action sociale : « qu’en 2015, on était à 21 pour 1000 naissances vivantes, à 28 pour 1000 en 2017 et aujourd’hui nous sommes à 21 pour 1000 naissances vivantes. Ce, alors que nous avons un objectif d’atteinte de 12 pour 1000 naissances vivantes en 2030 » rapporte le journal Bés Bi (Le Jour).
Malgré les efforts, la diminution de la mortalité néonatale est toujours lente au Sénégal. Plusieurs facteurs expliquent cette lenteur dont la prévention et les consultations prénatales de qualité. « Les femmes doivent bénéficier de prestation de service pour prévenir certaines complications. Aujourd’hui nous sommes à un taux de couverture de 64% de consultation prénatale », souffle Dr Doucouré.
Sur ce le directeur souligne que beaucoup de défis sont encore à relever comme « la prise en charge, un personnel qualifié, des infrastructures et équipements ». Pour inverser la tendance, il indique « qu’un plan d’amélioration de la santé néo-natale a été élaboré et mis en œuvre », annonce la blouse blanche dans des propos relatés par le quotidien.
Elisabeth Lion Diallo, fondatrice de l’institut de recherche clinique Likak Research, affirme pour sa part que « les problèmes sont les mêmes tout au long de l’Afrique. C’est la qualification et la disponibilité du staff. Beaucoup de spécialistes sont établis dans les grandes villes », souligne-t-elle avant de remarquer « plus on s’éloigne, on ne trouve pas de déontologistes, de médecins qualifiés pour faire le travail ». Il est donc impératif pour elle, d’en discuter pour trouver des solutions rapides.
Maderpost