La journée mondiale de la santé mentale a été célébrée hier, à Tambacounda, par le ministère de tutelle, a appris Maderpost.
SANTE MENTALE – Le ministère de la santé et de l’action sociale a célébré, hier la journée mondiale de la santé mentale au centre de santé mentale Djinkoré à Tambacounda. « La santé mentale est un état de bien être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté. Sur les statistiques issues de l’enquête nationale sur la santé mentale au Sénégal en 2023, la dépression sévère représente 1,5%, le risque suicidaire 9,4%, la consommation de cannabis 0,7%de cocaïne 0,2% et il y a enfin, l’épilepsie 3,7% », a renseigne le ministère de la santé et de l’action sociale dans les colonnes de Libération.
Le ministère veut ainsi garantir l’accès aux services de santé mentale, qui est une obligation et une responsabilité communautaire qui ne peut plus être ignorée. « L’accès à de meilleures conditions de vie, a la sécurité, a la nourriture, a un abri et a un logement sont tous nécessaires à la santé mentale des personnes la santé mentale est un droit universel pour tous citoyens du monde », souligne la tutelle.
Des rapports du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme soulignent que les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de handicap psychosociaux subissent beaucoup de violations de leurs droits humains. « La maladie mentale est jusqu’à présent un sujet tabou dans certaines parties du Sénégal. Les malades mentaux sont cachés ou immobilises par des enfermements ou des enchainements. Ils sont considérés comme étant possèdes et sont souvent victimes de rituels agressifs tendant à les purifier par des bastonnades ou tout simplement abandonnes, errant dans les rues. Ils sont exposés à des agressions, des accidents et des maladies. De nombreuses personnes nous racontent ce que signifie souffrir d’une maladie mentale ou avoir un membre de la famille atteint d’une maladie mentale », lit-on dans les colonnes de Libération.
Le journal relève que la discrimination, les stéréotypes néfastes et la stigmatisation au sein de la communauté, de la famille, des écoles, et du lieu de travail empêchent les relations saines, les interactions sociales et les environnements inclusif nécessaires au bien-être de tous les membres de la société.
Maderpost / Stagiaire