Techniciens du ministère du Commerce et de l’Organisation mondiale du commerce (Omc), ainsi des acteurs du secteur de la pêche, se sont penchés, autour d’un atelier, sur les modalités de mise en œuvre d’un nouvel accord sur la subvention de la pêche.
PECHE – Dans le souci de la préservation des ressources halieutiques, l’Omc, qui se dit convaincue que certaines formes de « subventions de la pêche contribuent à la surpêche », veut ainsi ériger des garde-fous dans l’octroi des subventions dans le secteur. « Cet outil vise à aider les pays en développement et les pays moins avancés à mieux connaître l’accord et à identifier les besoins en renforcement de capacités pour pouvoir mettre en œuvre l’accord sur la subvention de la pêche. C’est un accord historique pour essayer d’éliminer toute forme de pêche nuisible aux ressources halieutiques », a indiqué Ansoumana Badji, directeur du Commerce extérieur, ayant présidé l’atelier d’auto-évaluation. Il a fait savoir qu’au-delà des ressources halieutiques, la mise en œuvre de l’accord va impacter positivement les activités, les emplois ainsi que les revenus.
« L’outil d’auto-évaluation a été vraiment pensé comme une aide pour tous les membres de l’Omc afin qu’il puisse être évalué pour savoir, au niveau de leurs gouvernements, quelles actions seront requises pour mettre en œuvre cette important accord et pour identifier leurs besoins d’assistance technique et de renforcement de capacités dans la mise en œuvre de cet accord », a précisé M. Badji.
Ce nouvel accord a été lancé en 2001 avant d’être redynamisé en 2015 avec les objectifs durables de développement, selon la présentation faite par un expert collaborant avec l’Omc.
Espéré en 2020, le document final a été conclu en juin 2022. Après cette étape, l’Omc effectue des missions dans les différents pays pour évaluer avec les gouvernements le contenu de l’accord, mais aussi se pencher sur les questions en suspens.
Dans la lancée de l’atelier d’auto-évaluation, le gouvernement a la latitude d’apporter des correctifs avant de ratifier l’accord qui n’entrera en vigueur qu’à la signature définitive des 2/3 des pays membres de l’Omc évalués par l’expert à au moins 109 pays.
Maderpost / Le quotidien