Dans un communiqué en date d’hier, mardi 13 juin, le parquet du tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye informe avoir procédé à une interpellation de « près de 306 individus dont 63 mineurs, soit sur le théâtre des manifestations, soit à la suite d’intenses investigations ». Ce, après les échauffourées à Dakar et dans la banlieue notamment à Pikine, Guédiawaye, Keur Massar, Mbao ayant suivi la condamnation du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
MANIFESTATIONS – A en croire la source, « les présumés auteurs ont été déférés au parquet de céans ».
« Le traitement des procédures qui en est résulté s’est fait ainsi qu’il suit : en ce qui concerne les mineurs (élèves et autres), ils sont interrogés en présence de leurs civilement responsables avec le concours du service de l’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO compétent pour des mesures d’assistance éducative), confiés à leurs parents et renvoyés en flagrant délit devant le Tribunal pour enfants », rapporte le communiqué. Il ajoute : « Pour les autres catégories de personnes interpellées, le parquet compte tenu de la gravité des faits, a requis l’ouverture d’une information judiciaire et le mandat de dépôt contre tous sur la base des dispositions des articles 80,85,97al 2,238, 239,364,366,368 du Code Pénal et 139 du Code de Procédure Pénale, sauf à l’égard des étudiants et des élèves majeurs à l’endroit de qui, le placement sous contrôle judiciaire a été sollicité ».
« Enfin, face aux pillages, actes de vandalisme, destructions de biens publics et privés et aux pertes en vies humaines, le Parquet a requis aussi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour situer les responsabilités », précise le communiqué.
Maderpost / Sud Quotidien