Au Soudan, la première grande évacuation de civils étrangers a débuté samedi pendant que se poursuivent les combats entre l’armée régulière et les paramilitaires.
SOUDAN – L’Arabie Saoudite a rapatrié cinquante de ses citoyens et des ressortissants d’autres pays qui sont arrivés dans la ville portuaire de Jeddah.
Plus tôt, l’armée soudanaise avait fait état du départ de « diplomates saoudiens par voie terrestre vers Port-Soudan ».
Depuis plusieurs jours, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont déployé des forces dans les pays voisins, et l’Union européenne envisage également de prendre des mesures similaires afin d’évacuer leurs diplomates et ressortissants du Soudan.
Les activités de l’ambassade américaine ont été suspendues au profit de l’évacuation de l’ensemble du personnel tweete le State Department.
Le 15 avril, des violences ont éclaté entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d’état de 2021 et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide FSR.
Les deux parties n’ont pas respecté leurs engagements de marquer une trêve pour permettre aux civils de fuir et aux pays étrangers de rapatrier leurs ressortissants. Le bilan encore très provisoire s’élève à 413 morts et 3.551 blessés, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Au Sénégal, le gouvernement ne s’est pas prononcé sur une éventuelle évacuation de ses ressortissants.
Maderpost / Africanews