Le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep). Cheikh Mbow, a lancé un appel au chef de l’Etat pour une stabilité du système éducatif. C’était à l’occasion du panel qui s’est tenu ce mardi 11 avril à Dakar.
PANEL – « Nous somme à la veille de la reprise après les vacances de fin de semestre. On se rappelle tous que ces vacances avaient été anticipées pour des raisons liées à la crise politique. Nous nous sommes rendus compte qu’il y a des menaces qui planent venant du ministère de l’Éducation. Mais ensuite avec des répliques d’organisation d’enseignants. Ce qui fait qu’en tant qu’organisation de la société civile, nous devons être vigilants et continuer à être attentive », a alerté Cheikh Mbow.
Qui poursuit: « Pour pouvoir alerter. Alerter dans le sens de dire qu’il serait essentiel de bien traverser ce trimestre qui nous sépare des examens de fin d’année scolaire. Nous savons que c’est un moment difficile et très sensible. Parce que cela s’inscrit dans un contexte suffisamment agité. Tout le monde connaît la relation qui existe entre la vie politique et la stabilité scolaire. Parce que l’école est une société d’amertume. Il est essentiel dans ce sens-là que l’école puisse faire entendre sa voix ».
A en croire le directeur de Cosydep, « ceux qui vont se présenter à ces élections politiques, ont besoin de nos enseignants et de nos élèves. Et donc il y a un retour sur investissement qui attend. Ce retour sur investissement, c’est déjà la stabilité du système éducatif dans ces périodes. Nous considérons que des débats et des échanges dans le cadre électoral peuvent faire des réflexions et propositions pertinentes pour le système éducatif. Nous considérons que le plus important serait que le Sénégal retrouve sa paix. Sans la paix, sans la stabilité, sans ce calme, les autres secteurs vont être impactés. L’exemple a été donné récemment », a ajouté le directeur exécutif du Cosydep.
Sur ce, Cheikh Ndaw lance un appel au chef de l’état Me Macky Sall.
« Nous demandons au président de la République, garant des libertés individuelles et collectives de nous conduire et de conduire toutes les parties prenantes vers cette période de pacification. D’autant que nous sommes en train de vivre une semaine assez calme comparativement à ces dernières semaines. Donc nous pensons que c’est dans le calme qu’on peut retrouver la sérénité. C’est dans le calme qu’on peut poser les jalons qui nous permettrons de pouvoir en tout cas pouvoir s’asseoir pendant un moment ».
Maderpost / PressAfrik