Une autre plainte contre Ousmane Sonko. C’est le policier Frédéric Napel qui l’accuse de mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à son intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation.
TRIBUNAL – La plainte est déposée hier lundi 6 février au parquet de Dakar. Le plaignant répondant au nom de Frédéric Napel est un agent de renseignement officiant à la présidence de la république. Dans sa plainte, il reproche à Ousmane Sonko des faits de « mise en danger la vie d’autrui », « d’atteinte à son intégrité », « d’appel au meurtre », « de fausses accusations et diffamation ».
«Faisant sa déclaration de presse le jeudi 19 janvier 2023, Ousmane Sonko s’est attaqué directement à moi», a rappelé le plaignant dans sa lettre-plainte reprise ce mardi par L’Observateur.
Frédéric Napel poursuit que le leader de pastef l’a traité de « ‘’criminel capable de tuer pour rien’’, avant de me coller l’étiquette de comploteur contre sa personne car étant celui qui a contraint et obligé le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, à l’envoyer devant la Chambre criminelle. Et pour terminer, il me qualifie de taupe, de traître de la Nation car ayant transmis des informations classées confidentielles et hautement sensibles à ses amis et militants.»
Le policier ajoute qu’après cette charge du maire de Ziguinchor, ses soutiens l’ont attaqué à travers les réseaux et appelé au téléphone en menaçant de le tuer. Napel a déclaré avoir relevé les numéros des auteurs des menaces et porté plainte contre eux au niveau de la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité.
La source indique, « l’enquête a démarré depuis et devra conduire à l’arrestation de ces personnes ».
Maderpost