La réplique de l’ancien procureur de république, Serigne Bassirou Gueye dans l’affaire « Sweet Beauté », hier, face à la presse et les déclarations de Amina Touré suite à sa destitution de son poste de député à l’Assemblée nationale sont des sujets préoccupant pour les journaux de ce vendredi, reçus à la rédaction Maderpost.
REVUE DE PRESSE – Sous le thème « le réquisitoire à charge de Serigne Bassirou Gueye contre sonko », le Témoin revient sur l’ancien procureur de la république qui « a nié avoir voulu faire arrêter le leader de pastef en mars 2021 ». L’actuel patron de l’Ofnac s’est aussi « inscrit en faux contre l’accusation d’avoir modifié un procès-verbal d’enquête préliminaire de la gendarmerie et a menacé Sonko d’un riposte foudroyante s’il continue de l’attaquer », révèle le journal.
« Serigne Bassirou Gueye clarifie et avertit », publie Le Soleil. Poursuivant ses dires, il précise que « ces photos ne concerne pas Ousmane Sonko, mais plutôt la propriétaire de Sweet Beauté », « si je dois revenir, ce sera avec d’autres éléments », a-t-il fait savoir.
Poursuivons avec l’Observateur qui édite à sa Une « Maree Bass dangereuse pour Sonko ». Le quotidien revient sur les propos, « j’ai de la famille, des amis, des collègues et des supérieurs qui me mettent la pression et attirent mon attention sur le fait que personne ne me défendra, si je ne le fais pas moi-même », a dit l’ancien procureur qui « défie Ousmane Sonko de publier le rapport d’enquête ». En niant les accusations, il contredit l’ex capitaine Touré, « lui-même que ses supérieurs ont douté, à un moment donné, de sa santé mentale au point de lui envoyer un médecin ». Mais, la réplique du bureau de pastef n’a pas tardé, selon Abass Fall, député et membre du bureau de Pastef, « Serigne Bassirou Gueye a raconté des contrevérités ».
La mem information est à lire dans Les Echos, « Serigne Bassirou Gueye dément et démonte Sonko », cependant, « les lieutenants de Ousmane Sonko démontrent l’Ex procureur de la république et l’accusent à leur tour », rapporte le quotidien.
SudQuotidien place le curseur, « Mimi engage la résistance », publie -t-il. Le journal renseigne que l’ancienne première ministre déchue de son mandat de députée, « est prête à saisir toutes les voies et recours juridiques nationaux et internationaux pour mettre fin à cette injustice ». Par contre, Me Oumar Youm, président du groupe parlementaire BBY et ses camarades ont « réfuté toute violation de la loi dans le cadre de cette décision du bureau de l’Assemblée nationale entérinée le 24 janvier 2023 ». Cependant, les féministes de la société civile montent au créneau pour apporter leur soutien à Aminata Touré, « c’est une décision injuste et illégale qui viole manifestement l’article 60 de notre Charte Fondamentale ainsi que tous les textes afférents au fonctionnement de l’Assemblée Nationale ».
« Mimi prête à laisser sa vie dans le combat contre le 3e mandat », édite VoxPopuli. « Je m’engage solennellement à me battre jusqu’à mon dernier souffle et quoi qu’il m’en coutera », argue-t-elle. Le groupe parlementaire BBY « liste les griefs retenus » contre l’ex députée, par ailleurs, la coalition Yewwi Askan Wi lui apportent leur « soutien indéfectible et comptent se battre à ses côtés », renseigne le journal.
Les Echos abondant dans le même sens revient sur le rappelle de l’ancienne première ministre aux forces de l’ordre, « ne tirez pas sur cette population, peu importe l’ordre reçu ».
Libération s’invite à la saisie record de drogue au large de Dakar, « la piste gambienne », affiche le quotidien qui informe , « le convoyeur, qui a fait plusieurs transports, est le ressortissant gambien Assane Souleymane Faty », deux proches du trafiquants sont recherchés à Dakar, nous dit-il.
Sport avec Stades quotidien s’interroge sur les quarts de finale CHAN-2023, Sénégal – Mauritanie, match prévu ce vendredi, « deux voisins, une place pour les demies », affiche-t-il. Selon Pape Thiaw, sélectionneur des Lions, « gagner et faire plaisir au peuple sénégalais », dit-il. Pour sa part, le coach de la Mauritanie, Amir Abdou, « nous voulons continuer à rêver », asséne-t-il.
Maderpost