Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a souligné que la production arachidière de la campagne agricole en cours, estimé à 1, 5 million de tonnes, allait connaître une baisse de 11 % comparativement à la précédente campagne.
ALY NGOUILLE NDIAYE – « Les projections nous donnent une baisse de la production d’arachide d’environ 11 % par rapport à l’année dernière. Nous sommes à 1, 5 million de tonnes. Je crois en ces chiffres sinon je remets en cause les données précédentes qui avaient été déterminées de la même manière », a-t-il lors d’un entretien lors d’un entretien accordé dimanche à l’APS.
« On ne peut pas remettre en cause ces chiffres sans une bonne base de travail scientifique. Donc je considère que nous avons cette année une production de 1, 5 million de tonnes d’arachide », a insisté Aly Ngouille Ndiaye.
Il a fait état de niveaux différents de production d’un endroit à l’autre à travers le pays. « A certains endroits il n’y a pas eu une bonne production mais dans d’autres les témoignages qui nous parviennent sont satisfaisants », a-t-il expliqué.
S’agissant de la commercialisation du produit, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a signalé que des opérateurs ont lancé la collecte des graines dès que le prix aux producteurs a été fixé.
Il a ainsi lié en partie les difficultés des huileries à collecter des graines à leur entrée tardive sur le marché après le lancement des opérations de commercialisation
« La SONACOS, en tant que société d’Etat, est intervenue un peu plus tard. Elle poursuit sa collecte est sur le terrain. Les chiffres ont évolué ces derniers temps », a ajouté Aly Ngouille Ndiaye.
Il a également fait remarquer que la difficulté de certains acteurs à disposer de la graine était également liée au prix de cession.
« Je pense que la raison principale est le prix. C’est un marché ouvert. Les producteurs ont fini de produire et puis ils vendent. D’ailleurs ce serait même bien que les producteurs vendent au premier qui vient avec un bon prix. L’intervention de l’Etat est de faire en sorte que le prix de cession de puisse pas descendre en dessous des 275 francs fixés pour le prix du kilogramme », a-t-il fait valoir. Votre text ici.
Maderpost / Aps