L’ancien international burkinabè Alain Traoré estime que l’Afrique doit accorder la priorité à l’expertise locale, pour le recrutement des entraineurs des sélections nationales, à l’image du Sénégal dont l’équipe est dirigée par Aliou Cissé, qui est, selon lui, ”l’un des meilleurs sectionneurs du continent”.
FOOTBALL – ‘’L’Afrique doit faire confiance à ses fils. Ils ont tout pour être à la tête des sélections. Le Sénégal a eu confiance au coach Aliou Cissé et il a fait de bons résultats’’, a-t-il-déclaré, dans un entretien avec l’APS.
‘’Si l’Afrique a fait forte impression dans cette coupe du monde Qatar 2022, c’est en grande partie grâce à l’expertise locale’’, a-t-il souligné.
L’ancien milieu de terrain de l’AJ Auxerre et de l’As Monaco (clubs de Ligue 1 française) salue la prolongation, jusqu’en 2024, du contrat d’Aliou Cissé.
Il considère que ‘’les dirigeants sénégalais ont bien fait de renouveler le contrat d’Aliou Cissé, qui a permis aux Lions de la Téranga de décrocher cette première étoile’’.
‘’Depuis 2019, le Sénégal était sur le toit de l’Afrique au classement FIFA. Les Sénégalais le doivent en grande partie à l’entraineur qui a su mettre en place une équipe performante’’, a-t-il- analysé.
Lors de la dernière coupe du monde, les cinq représentants africains—Cameroun, Ghana, Maroc, Sénégal, Tunisie– avaient sur leurs bancs des techniciens locaux, un choix de l’expertise locale qu’encourage le vice-champion d’Afrique avec le Burkina Faso en 2013.
‘’C’est une très bonne idée. Quasiment toutes les équipes nationales sont dirigées par des entraîneurs locaux. Cela veut dire qu’on commence à prendre conscience et qu’on n’a rien à envier aux autres’’, s’est -t-il-félicité.
‘’Le Maroc est la première nation africaine à avoir atteint les demi-finales d’une coupe du monde et c’est avec un entraineur local (Walid Regragui) que le Maroc a réalisé cette prouesse historique’’, a-t-il-rappelé.
Alain Traoré s’est réjoui, en outre, du dynamisme des équipes africaines. Il appelle les autres fédérations du continent à s’inspirer du Maroc, du Sénégal, de la Tunisie et du Cameroun, dont les équipes nationales sont dirigées par des entraîneurs locaux.
‘‘Il faut faire confiance à l’expertise locale. Il y a de bons techniciens dans le continent, qui sont capables de rivaliser avec les autres. C’est ce qui nous permettra d’avoir des résultats probants ’’, a-t-il-estimé.
Maderpost / Aps