Le président de la République a présidé le 29 décembre 2022 à Tambacounda, la « Journée nationale de l’élevage ». A cette occasion, il a demandé une exploitation exhaustive de toute la chaîne de valeur du secteur de l’élevage.
ELEVAGE – Selon M. Sall, la journée nationale de l’élevage est un cadre de dialogue et d’échanges novateur, entre l’Etat et les acteurs de l’élevage pour une convergence de vue sur la politique, les stratégies, les moyens d’actions, afin d’aboutir à une valorisation durable du grand potentiel de ce secteur. «Le potentiel existe mais le vrai défi reste une exploitation exhaustive de toute la chaîne de valeur ; d’où la pertinence du thème de cette édition qui porte sur la « Modernisation et Intensification des systèmes d’élevage pour une compétitivité des chaînes de valeur animales et la souveraineté alimentaire », a déclaré Macky Sall.
Face aux nombreux défis climatiques, sanitaires, économiques et sécuritaires, soutient-il, ce thème interroge notre capacité à agir positivement sur toute la chaîne de valeur ; de l’approvisionnement à la commercialisation, en passant par la production, le développement des ressources humaines et la mise en place d’infrastructures de qualité.
Elle implique également le renforcement des synergies et collaborations entre toutes les structures en charge de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Foresterie, de l’Hydraulique rurale, ainsi que tous les autres acteurs impliqués.
C’est pourquoi, il a salué la pertinence des orientations des travaux préparatoires à cette journée qui mettent l’accent entre autres sur l’adoption du code pastoral, l’implication des collectivités territoriales dans la gestion des espaces pastoraux et le financement du secteur, la capacitation des acteurs, la création de zones d’aviculture dédiées en particulier à des fermes de reproducteurs, le développement optimal des filières porcine et apicole. Macky Sall est d’avis que la matérialisation de ces orientations permettra un renforcement de la modernisation de notre élevage qui contribuera plus efficacement à la prise en charge des enjeux liés à la souveraineté alimentaire ; tel que programmé dans le Plan d’action accéléré et ajusté (PAP 2A) pour la période 2021-2023.
Mais pour y arriver, il estime qu’une attention particulière doit être accordée à la préservation de nos écosystèmes naturels, notamment à travers la lutte contre les feux de brousse, la protection des points d’eau, l’insertion harmonieuse des activités économiques et une bonne cohabitation entre éleveurs et agriculteurs.
«C’est conscient de cet impératif, et à la suite d’un long processus d’élaboration participatif et inclusif, que j’ai fait adopté, hier en conseil des ministres, le Projet de loi portant Code pastoral, qui au terme de son approbation viendra renforcer les instruments de notre politique en matière d’élevage.
Tout comme le Programme national de Développement intégré de l’Elevage au Sénégal (Pndies), financé à hauteur de 50 milliards de FCFA, participera à la modernisation du secteur. Il permettra en effet de renforcer la santé animale, la production de cultures fourragères, l’amélioration génétique, l’intensification bovine et ovine ainsi que la réalisation d’infrastructures dédiées », a indiqué le chef de l’Etat.
Maderpost / Lejecos