La tension monte entre le Burkina Faso et le Ghana voisin après que le Ghana a affirmé que M. Ouagadougo avait invité des mercenaires russes dans le pays.
BURKINA FASO – Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a fait ces commentaires mercredi dernier, ce qui a déclenché un conflit diplomatique.
« Ces 48 heures ont été marquées par les propos du président ghanéen Nana Akufo Addo sur un prétendu contrat entre le gouvernement de transition et une société privée russe. Face à une telle situation, la logique était de convoquer d’urgence l’ambassadeur du Ghana à Ouagadougou, mais aussi notre ambassadeur à Accra pour consultation », a déclaré Karamoko Jean Marie Traoré, ministre délégué à la Coopération régionale du Burkina Faso.
Confronté à des attaques djihadistes depuis 2015, le Burkina Faso a multiplié les liens avec la Russie pour tenter de vaincre les rebelles.
“Quant à notre ambassadeur à Accra, il nous a rendu compte dès que ces propos ont été tenus. Nous l’avons donc également invité à une consultation pour que nous puissions examiner ensemble les suites à donner à cette affaire. En tout état de cause, une note verbale de protestation a été adressée à la République du Ghana via sa représentation nationale au Burkina Faso”, a ajouté le vice-ministre de la Coopération régionale.
Moscou a activement courtisé l’opinion publique sur les médias sociaux et bénéficie d’un soutien populaire croissant dans plusieurs pays d’Afrique francophone, la France, ancienne puissance coloniale, étant de plus en plus décriée.
Maderpost / Africanews