Le Programme de coopération pour le développement des énergies renouvelables en Afrique, initié par la Banque islamique de développement (Bid) et Senelec, a ouvert à Dakar hier mercredi, un atelier de deux jours. Objectif : tirer profit des expériences des uns et des autres pour le renforcement de la coopération sud-sud dans le domaine des énergies renouvelables.
ENERGIE – En matière de promotion des énergies renouvelables, le Sénégal a réalisé un bond considérable ces dernières années. Présidant hier, mercredi, à Dakar l’ouverture d’un atelier sur le programme de coopération des énergies renouvelables en Afrique, le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des énergies, Cheikh Niane, a fait savoir que d’importants jalons dans ce domaine ont été posés avec la réalisation d’une « dizaine de centrales solaires photovoltaïques connectées au réseau national et d’une centrale éolienne pour une puissance totale installée de 402 MW en moins de huit ans, correspondant à une part de 32% d’énergies renouvelables ». Ces efforts de développement des énergies renouvelables « inspirent bon nombre de pays africains qui sont aussi en train de suivre les pas du Sénégal dans la promotion des énergies renouvelables », affirmera le Sg. « C’est pourquoi cette rencontre constitue une belle occasion de tirer profit des expériences des uns et des autres pour le renforcement de la coopération sud-sud dans le domaine des énergies renouvelables », a-t-il relevé. En effet, les importantes ressources dont dispose notre continent dans le domaine des énergies renouvelables doivent être « utilisées de façon optimale afin de réduire la fracture énergétique et contribuer à impulser le développement de nos Etats par le biais notamment de l’accès universel à l’électricité », conseille-t-il.
Le sous-secteur de l’électricité étant très capitalistique et les pouvoirs publics n’ayant pas les moyens de tous les investissements nécessaires surtout dans un contexte de crises multiples pour soutenir la croissance économique en termes d’offre d’électricité, le recours s’avère nécessaire à l’investissement privé avec des contrats de production d’électricité de longue durée. Cependant, « ces contrats doivent avoir la prévisibilité et la sécurité nécessaires pour s’imposer sur le marché », croit savoir le Sg. C’est dans cette optiquen a-t-il fait savoir, que « nos gouvernements ont un rôle essentiel car il leur revient de présenter des suretés comme un environnement légal et réglementaire incitatif ».
Maderpost / Sud quotidien