Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina, a nommé l’ancien ministre sénégalais de l’Economie, du plan et de la coopération, Amadou Hott, envoyé spécial et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (Agia).
BAD – Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) renouvelle sa confiance à l’ancien ministre de l’Economie, du plan et de coopération de Macky Sall. Dr Akinwumi Adesina a nommé Amadou Hott comme son envoyé spécial et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (Agia). Cette nomination a été rendue publique hier, via un communiqué.
Cité dans ce document, M. Adesina a exprimé toute sa fierté «d’avoir l’ancien ministre, Amadou Hott, comme envoyé spécial pour défendre l’Alliance à l’échelle mondiale et aider à mobiliser d’importantes ressources et fédérer les parties prenantes pour accroître les investissements verts en Afrique».
Le président de la Bad explique que l’ancien ministre «a fait ses preuves en matière de mobilisation de ressources et d’engagement multipartite en faveur d’initiatives-clés, notamment dans le domaine des infrastructures vertes».
L’Alliance a été lancée le 9 novembre 2022, lors de la Cop 27, par la Bad, l’Union africaine et Africa50, avec d’autres partenaires mondiaux, notamment l’Agence de développement de l’Union africaine, le Forum africain des investisseurs souverains, entre autres. Elle a pour mission d’accélérer «la transition de l’Afrique vers le Net Zéro en mobilisant, à grande échelle et à un rythme accru, les investissements nécessaires pour combler le déficit d’infrastructures en vue d’une trajectoire de développement du continent à faible émission de carbone et résiliente au climat».
Il est aussi attendu de l’Agia, une mobilisation d’environ «500 millions de dollars, pour financer les premières étapes de l’élaboration de projets d’infrastructures plus écologiques. Ces projets devraient générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’opportunités d’investissement, dans le cadre d’investissements conjoints, de cofinancements, de mécanismes d’atténuation des risques et de financements mixtes». Ainsi considère Hott, «l’Alliance soutiendra la transition de l’Afrique vers des émissions Net Zéro. Nous devons concentrer les investissements dans les infrastructures pour que l’Afrique puisse atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030 et pour développer le continent. Je me réjouis donc de travailler avec toutes les parties prenantes et les partenaires africains et internationaux pour relever ce nouveau défi».
Pour rappel, «M. Hott a une riche expérience en matière de mobilisation de ressources, de partenariats public-privé (Ppp), d’énergie durable, de financement des infrastructures et de banque d’investissement. Il s’appuiera également sur ses solides relations avec les décideurs politiques africains, les partenaires de développement et les investisseurs stratégiques et institutionnels pour lever des capitaux pour le financement et le développement de projets d’infrastructures vertes en Afrique.
Il était jusqu’en septembre 2022, le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération du Sénégal. Au cours de son mandat, le pays a mis en œuvre des réformes historiques, notamment le Plan de résilience économique et sociale et la réforme majeure des partenariats public-privé».
Avant de rejoindre le gouvernement de Macky Sall, note le document, «M. Hott était vice-président du Groupe de la Bad chargé de l’Electricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique…».
Maderpost / Le Quotidien