La tenue de la 38ème réunion plénière de la Commission technique du Giaba a démarré à Saly-Portudal en présence de Mamadou Ndiaye, le conseiller technique représentant Mamadou Moustapha Ba, le ministre des Finances et du budget du Sénégal. Selon lui, le Sénégal a vite fait de prendre la pleine mesure des enjeux de la lutte contre la criminalité financière et s’est engagé à lutter contre le fléau qui corrompt nos économies.
CRIMINALITE FINANCIERE – Mamadou Ndiaye, conseiller technique représentant Mamadou Moustapha Ba, le ministre des Finances et du budget du Sénégal a réaffirmé son engagement à combattre la criminalité financière et, de manière particulière, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en relation avec les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
En ce sens, le représentant du ministre des Finances et du budget a insisté sur l’importance de la mission du Giaba et de l’ensemble des acteurs supranationaux et nationaux dans la lutte contre les activités financières criminelles dans le cadre global de la mise en œuvre de la politique de nos États en matière de sécurité. Ainsi, il a rappelé l’espace d’échange d’expériences offert par le Giaba entre ses différents pays membres : « un cadre de facilitation de la convergence de nos dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le financement du terrorisme, afin de les conformer aux standards internationaux ».
Pour le conseiller technique, le travail de veille du Giaba sur les risques, l’étude des tendances et méthodes de la délinquance financière en plus de l’évaluation régulière des dispositifs de lutte des Etats membres contre ces fléaux demeure un acquis important dans le cadre de la prévention des menaces sécuritaires, contribuant de fait au renforcement du dispositif sous-régional de bonne gouvernance et de transparence. Selon lui, les actions de la lutte contre les crimes financiers pour la préservation d’un système financier contre toutes formes d’agressions constituent une partie intégrante de la mission régalienne de sécurisation des territoires et des populations. Il a pour autant réitérer l’engagement du Sénégal pour y parvenir.
En rappel, il a fait part des progrès notables Sénégal depuis l’adoption de son rapport d’évaluation mutuelle à titre du deuxième cycle en 2018 à Banjul en Gambie et son inscription dans le processus de surveillance renforcée du Groupe d’actions financières (Gafi) en février 2021. Par conséquent, Mamadou Ndiaye a déclaré :’’En effet, conscient des enjeux financiers et sécuritaires de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans le contexte régional actuel, le gouvernement du Sénégal s’est résolument engagé à combattre ces fléaux en mettant en œuvre les mesures de remédiation de ses lacunes stratégiques en matière de Lbc/Ft et sortir de ce processus de surveillance du Gafi ».
Maderpost / Sud quotidien