Dans une allocution devant plusieurs journalistes et dignitaires du Burkina Faso retransmise la semaine dernière sur la télévision nationale, le Président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a peint une image sombre de son pays que les Africains, particulièrement les Ouest-Africains devront voir et revoir tant les propos du nouvel homme fort mettent le doigt sur la plaie de la gouvernance de son pays et certainement celle des voisins dont certains vivent la même réalité..
BURKINA FASO – Nul besoin de plus de mots. Le discours sans concession du capitaine Traoré. Des populations délaissées de l’Afrique de l’Ouest se reconnaîtront. Ce qui ne dit en rien que la solution est dans les putschs. Mais il est évident qu’il y a urgence à changer la gouvernance et à opter un l’interventionnisme pour des investissements publics ambitieux dans les infrastructures dans toutes les régions et pour toutes les communautés, dans la production et la transformation, dans la formation et l’éducation, dans le tourisme et les technologies, dans l’innovation au travers de mises de nouvelles stratégies industrielles, vertes, sécuritaires, etc.
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