Le ministère des Mines et de la Géologie a « apporté des éléments de réponses » à l’Association des bijoutiers « Teug Table » sur le comptoir national de commercialisation d’or non sans dénoncer des pratiques qui font passer 5 tonnes d’or hors contrôle de l’Etat ».
OR – « Au regard de l’importance que revêt la bijouterie dans l’économie, du potentiel de développement qui pourrait être envisagé sur toute la chaîne de valeur et de la nécessité d’organiser le secteur artisanal de l’or dans un contexte régional marqué par les instabilités sous régionales, l’État étudie la mise en place d’un Comptoir national de commercialisation de l’or au Sénégal sous la forme d’un établissement public a caractère industriel et commercial », note un communiqué du ministère transmis à Maderpost.
Selon le document, ledit comptoir sera réalisé en « conformité avec les dispositions de l’article 16 de la Loi d’orientation numéro 2022-08 du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic, au suivi du portefeuille de l’État et au contrôle des personnes moral de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique » et à cet effet, « il est exigé la réalisation d’une étude d’opportunité, complétée par un plan d’affaires indiquant la nécessité, la pertinence et la viabilité de l’établissement à créer ».
Le département de préciser qu’il a « recruté le cabinet GEOMIN aux fins de réaliser cette étude dans une démarche inclusive et participative ».
Ajoutant : « Il est important de préciser que le cabinet GEOMIN est reconnu pour son expertise et sa maitrise des questions liées au secteur minier ».
La création du Comptoir national pour la commercialisation d’or est une demande du Président Macky Sall en vue de « répondre à la récurrente question de l’approvisionnement de la bijouterie locale en or, d’une part, et d’autre part, de maitriser urgemment les circuits de vente de l’or produit par les artisans miniers à 5 tonnes et qui échappe au contrôle de l’État », a par contre relevé le ministère.
Maderpost