L’ancien Premier ministre de Sénégal et ancien président de la Commission de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), modérateur de la présentation du rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, hier, jeudi 27 octobre, à Dakar a laissé entendre qu’un «réel risque de surendettement pèse sur nos pays», informe Sud quotidien.
DETTE – « Ce, en raison des chocs exogènes notamment l’inflation importée et le creusement du déficit budgétaire. Sur l’inflation importée, il soutient que cela s’explique par le resserrement de la politique monétaire dans les grands pays à cause des chocs qu’ils continuent de subir sur la guerre en Ukraine, des chocs géopolitiques et géostratégiques. Et tant d’autres facteurs de vulnérabilité, notamment la volatilité des prix du pétrole », rapporte le journal du groupe Sud communication.
Quant à la dette, il déclare, «aujourd’hui, avec le resserrement de la politique monétaire à l’extérieur, de toute évidence, les coûts d’emprunts sont directement plus importants et les facteurs de risque que nous avons dans nos pays respectifs à cause des chocs exogènes qui font même sur l’assurance-risque que prennent les assureurs, les prix augment. Et si ça augmente ça renchérit le coût d’endettement. Et aujourd’hui, je puis vous dire en tant que budgétaire qu’il y a un réel risque de surendettement sur les Etats, un réel risque de défaut pour nos pays», a-t-il prévenu.
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