Avec une dette d’environ 40 milliards, Mamadou Lamine Sow, pilote de ligne et ancien DG aviation civile (Anacim), ancien DG Air Sénégal SA. Propose la suppression de 800 postes de la compagnie nationale Air Sénégal, renseigne L’Observateur.
COMPAGNIE – Selon l’OBS, repris par Senenews, la compagnie nationale Air Sénégal a entamé un Cost Killing, avec moins de destinations, moins d’avions et moins d’effectifs. Avec une perte de 10 milliards FCFA, le nouveau DG d’Air Sénégal a suspendu la desserte en Afrique centrale après 289 vols opérés et 172 000 passagers transportés.
Avec un dette d’environ 40 milliards, Mamadou Lamine Sow pilote de ligne et ancien DG aviation civile (Anacim), ancien DG Air Sénégal SA. propose la suppression de 800 postes, rapporte La source.
La compagnie compte un effectif d’environ 1875 agents pour 9 avions opérant sur 24 destinations dont Abuja, Accra, Niamey, Ouagadougou suspendues et Dakar vers Cotonou-Douala-Libreville, à compter du 30 octobre pour motifs de faibles performances financières, pendant que les dessertes de Genève, Johannesburg et Londres sont reportées.
La compagnie a également annoncé la suspension prochaine de la ligne New York-Baltimore alternative de Washington-Dulles, inaugurée le 2 septembre 2021, ainsi que des réductions de rotations hebdomadaires vers l’Espagne, l’Italie et le Maroc, alors que des augmentations de fréquences étaient prévues pour ces destinations.
En bref, le programme d’exploitation de la compagnie subit un chamboulement chaotique, alors qu’il est le socle du cœur de métier de l’entreprise. Il représente le produit vendu aux clients ; sa stabilité est primordiale, sa rentabilité est sensée être testée grâce à l’économie des lignes avant qu’il ne soit mis en vente.
Tous ces facteurs de distorsion du programme des vols ont dû entraîner une réputation de non-qualité, dégrader l’image de la compagnie et contribuer à décourager les bons clients.
Face à ces difficultés, il recommande à Air Sénégal de diligenter des études poste par poste pour ramener les effectifs aux standards internationaux de 110 à 120 personnels par avion, le ratio est aujourd’hui à 209 agents par avion, ce qui devra conduire à une suppression de 700 à 800 postes.
Parmi les premières professions concernées, celles qui disparaîtront d’elles-mêmes avec la digitalisation des process, en sus des départs pour raisons diverses, retraites ou motifs personnels.
Maderpost