On dit (attribué à George Bernad Shaw et bien d’autres) que Dieu favorise toujours les gros bataillons en temps de guerre, ce qui signifie que celui qui a les plus grandes ressources est susceptible – tôt ou tard – de triompher des nombreux autres facteurs qui peuvent jouer un rôle.
OTAN – Si tel est le cas, l’OTAN ne devrait avoir aucune difficulté à pousser la Russie hors d’Ukraine, si jamais elle devait offrir un soutien total, car le PIB combiné des États affiliés à l’OTAN est près de 10 fois supérieur au PIB de la Russie.
La Russie, autrefois considérée comme ayant un potentiel d’investissement vedette, dans le cadre de l’acronyme BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) est depuis longtemps tombée à l’eau.
Beaucoup perçoivent maintenant la Russie comme ayant plus en commun avec les autocraties riches en pétrole du Moyen-Orient qu’avec les pays à forte croissance que sont la Chine et l’Inde.
La Russie est typique du phénomène de la « malédiction du pétrole », où l’accès facile de son élite aux vastes rentes fournies par la richesse minérale a empêché le développement d’une activité économique plus équilibrée et a permis à l’économie russe de prendre du retard sur les autres en pourcentage du PIB mondial ces dernières années.
Maderpost / World Economics