Le Sénégal tire son épingle du jeu dans la régularité et la solidité de la croissance si l’on se fie aux analyses de World Economics suivant différents angles selon lesquels le pays a réalisé des performances économiques au cours de la décennie 2011-2021, soit un an avant l’arrivée au pouvoir du Président Macky Sall en mars 2012.
ECONOMIE – Les taux de croissance annuels composés (TCAC) sont tirés sur la base de données sur l’économie mondiale qui présente le PIB en termes de parité de pouvoir d’achat avec des estimations supplémentaires de la taille de l’économie informelle et des ajustements pour les données obsolètes de l’année de base du PIB.
World Economics, le site qui fait autorité en matière de données statistiques dans le monde, classe le Sénégal au premier rang des pays dont le taux de croissance a régulièrement progressé au cours des dix dernières années.
Selon “Le Quotidien”qui traite le document, ce classement de World Economics prend en compte des éléments comme la fiabilité des données statistiques nationales, le niveau de gouvernance, le niveau de l’informel dans l’économie, l’index de corruption, entre autres.
Ainsi, pour être du niveau B comme le Sénégal il faut, être au-dessus de la moyenne pour tous ces éléments, dit le journal.
Étant à la tête de toutes les catégories en termes de la qualité et la régularité de son taux de croissance, qui a été de 5,3% en moyenne, le Sénégal est suivi par la Roumanie dans la catégorie A (3,5%) et par la Lituanie dans la catégorie B (3,5%), dit encore le journal
Le second pays africain sur la liste des 10 premiers pays à croissance moyenne régulière est le Maroc dont la moyenne a été de 2,6% de croissance pour la période, avec un taux de gouvernance encore moins bon que celui du Sénégal qui est de 51,3/100, poursuit le journal.
Cependant, il faut noter que les indicateurs du site World Economics sont pris en compte dans les décisions d’investir ou de prêter assistance à un pays. De ce point de vue, il est à noter les types de marchés « émergents » dans lequel on ne trouve que deux pays africains, l’Egypte et l’Afrique du Sud et les marchés frontaliers dans lesquels se situent le Sénégal et 11 autres pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Kenya, Mali, Maroc, Niger, Nigeria, Togo, Tunisie).
L’appellation officielle « marchés frontaliers » renvoie en réalité aux futurs marchés émergents. Si l’on considère que notre pays ne dispose pas encore d’une économie solide mise en route, on peut par contre dire que des efforts politiques soutenant la démocratie, le renouvellement transparent politique, la libre et paisible expression démocratique peuvent instaurer un climat de confiance dont la résultante sera l’accroissement des investissements nationaux et étrangers.
Cela est d’autant plus vrai qu’à l’analyse des données de World Economics et du néo statut pétrolier du Sénégal qui a pu réaliser des performances économiques sur une longue durée, le marché sénégalais en situation de progression attire plus de partenaires et investisseurs étrangers.
Le tableau ci-dessous montre tous les pays des marchés frontières avec des notes de gouvernance supérieures à 50 points (lire plus ci-dessous) et avec des notes de qualité des données du PIB A ou B (lire plus ci-dessous). Les pays avec des données de notes C et D sont omis. Les pays sont classés en fonction de leurs taux de croissance annuels composés au cours des années 2011-2021.
Maderpost