Le bouclier de protection dressé autour d’Ousmane Sonko, président de Pastef/Les Patriotes par ailleurs leader des plus influents de la grande coalition Yewwi Askan Wi/Walu s’internationalise si l’on en juge par la démarche de membres de la Diaspora qui ont écrit aux chancelleries de plusieurs pays, notamment américaines et canadiennes qui ont accusé réception. POLITIQUE – Gora Ndoye, membre actif de la communauté sénégalaise établie au Japon et Arouna Diagana, tous deux de la coalition YAW, ont envoyé au sénateur américain Bob Menendez une lettre datée du 24 juin dernier, avec ampliation à Antony Blinken (United States Deputy Secretary of State), Linda Thomas Greenfield (Ambassador and U.S. Representative in the UN Security Council), Lisa Peterson de l’U.S. Department of State Bureau of Democracy, Human Rights, & Labor et à Mike Raynor, ambassadeur des USA au Sénégal. Tous ont accusé réception, tout comme le cabinet du Premier ministre canadien, Trudeau. Dans la lettre dont Maderpost a eu copie, les deux rédacteurs parlent de « violations et abus des Droits de l’Homme », de « crime contre l’Humanité » et d’un « complot » visant à « arrêter » et « mettre en prison le chef de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, et de briguer un troisième 3ème mandat ou mandat illégal et illégitime ». « Yewwi Askan Wi, la principale coalition de partis politiques d’opposition au Sénégal, portons par la présente à votre attention la situation chaotique du Sénégal et les violations flagrantes des droits fondamentaux du peuple sénégalais », disent-ils au sénateur américain. « Le 17 juin 2022, au moins quatre (4) personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées par les forces de sécurité à Dakar blessées par les forces de sécurité à Dakar, Ziguinchor et dans d’autres localités du Sénégal lors de manifestations pacifiques contre la validation du Conseil constitutionnel de la candidature illégitime de Benno Bokk Yakaar, coalition du président Macky Sall pour les prochaines élections législatives de juillet 2022. » « La justice sénégalaise est instrumentalisée” La situation actuelle du Sénégal en matière de respect des droits humains et des acquis démocratiques est alarmante. En effet, depuis plusieurs années, les opposants politiques sénégalais sont régulièrement muselés, avec la perte de leurs droits civils et politiques au Sénégal et tout cela sous l’impulsion du régime dictatorial du Président Macky Sall. » « M. Ousmane Sonko est une personnalité politique et est le président du parti Pastef, les patriotes du Sénégal. Il est le chef de file de l’opposition sénégalaise, membre de l’Assemblée nationale du Sénégal et le maire de la commune de Ziguinchor. Ousmane Sonko est arrivé troisième lors de la dernière élection présidentielle de 2019 au Sénégal. Il est la cible constante d’un complot visant à l’arrêter et à l’emprisonner. » « Macky Sall cherche à provoquer le chaos, à bloquer, et à installer une impasse au Sénégal pour exclure ses adversaires politiques. Cette violence d’état n’a qu’un seul but qui est de museler le peuple sénégalais et en particulier, la jeunesse face à la volonté du Président sortant Macky Sall de se présenter à la troisième élection présidentielle. » « Le gouvernement sénégalais tente de montrer à la communauté internationale que tout va bien au Sénégal. Macky Sall ne respecte pas les libertés publiques, les expressions et les droits de l’homme dans son pays. Nous dénonçons fermement dénonçons fermement ces nombreuses violations des droits de M. Ousmane Sonko et des autres leaders de l’opposition. Au nom du peuple sénégalais, nous dénonçons avec force les nombreuses violations des droits de M. Ousmane Sonko et du peuple sénégalais et nous demandons à la communauté internationale, aux gouvernements étrangers, la Cour pénale internationale, les représentations diplomatiques présentes au Sénégal, les ONG, les missions de des droits de l’homme, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le Conseil de Sécurité des Conseil de sécurité des Nations Unies, le Sénat des États-Unis, et les médias sur les graves et abus sans précédent du régime dictatorial de Macky Sall ». Maderpost]]>
