La ministre de la Santé et de l’action sociale, Marie Khémess Ngom Ndiaye a soutenu, mardi, que l’éradication du VIH Sida, de la tuberculose, du paludisme et des hépatites passe par la fin des inégalités. SANTE – « Pour éradiquer le Sida, la tuberculose, le paludisme et les hépatites, nous devons mettre fin aux inégalités, centrer nos efforts sur les personnes et en finir avec les injustices sociales qui sont la source des nouvelles infections surtout chez les jeunes, les femmes et les populations les plus vulnérables », a-t-elle dit. Elle intervenait lors de la cérémonie d’ouverture de la Réunion consultative d’experts de l’observatoire du SIDA en Afrique qui se déroule à Dakar mardi et mercredi. L’ancienne Directrice de la Santé a ajouté qu’il fallait tirer parti de la culture et du patrimoine africains « pour accélérer les actions visant à mettre fin au Sida, à la tuberculose et le Paludisme d’ici 2030 ». « Nous allons réitérer notre engagement à faire l’état des lieux et échanger sur les évolutions nécessaires en vue de combler le gap et de maintenir le cap de l’élimination mondiale de ces maladies d’ici à 2030 », a fait savoir la ministre. Concernant le VIH Sida, elle a annoncé que le Sénégal a enregistré des avancées notables dans la riposte contre cette maladie. Des résultats obtenus, selon elle, grâce à la mise en œuvre des stratégies innovantes à haut impact, comme la prestation des services différenciés VIH du dépistage jusqu’à la suppression de la charge virale. « Ces bonnes performances cachent toutefois des disparités, avec des populations vulnérables comme les enfants, les adolescents qui sont encore insuffisamment pris en compte », a noté la ministre de la santé et de l’action sociale. Elle a indiqué que, comme le VIH SIDA, la tuberculose et le paludisme « demeurent aussi une préoccupation pour le système sanitaire ». « Une baisse significative de la morbidité palustre chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes de 2017 à 2021 avec respectivement une baisse de 26,3% et 51,1% a été notée », a déclaré le ministre. Elle a assuré que la réalisation des stratégies à efficacité prouvée, telle que recommandée par l’OMS, s’est traduite par une amélioration de l’accès aux services et de la qualité de la prise en charge des cas. « L’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides, le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et la chimio-prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 120 mois sont une arme de prévention », a-t-elle fait savoir. Maderpost / Aps]]>
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