Le géant pharmaceutique indien, Serum Institute of India, qui a commercialisé plus de 2 milliards de vaccins anti-covid prévoit une implantation industrielle en Afrique. L’Afrique du Sud et le Rwanda figurent sur ses petits papiers.
COVID-19 – Serum Institute of India (SII), premier fabricant mondial de vaccins, a annoncé le lundi 23 mai, qu’il va installer sa première usine en Afrique dans le cadre d’un plan d’expansion à l’international.
« Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour être un fabricant de vaccins. Je prévois d’étendre nos unités industrielles à travers le monde. Il y a de grands pays là-bas : l’Afrique du Sud, le Rwanda, pour n’en citer que quelques-uns que nous envisageons », a déclaré Adar Poonawalla (photo), PDG du groupe indien, en marge du forum économique mondial de Davos, en Suisse.
https://twitter.com/adarpoonawalla/status/1528721964835442689?s=20&t=9msGXbxsjgCHAdd5CBLubgInterrogé par Reuters sur le montant qui sera investi dans la première unité de production africaine du groupe, M. Poonawalla a précisé qu’un tel projet nécessite généralement au moins 300 millions de dollars, tout en indiquant avoir prévu des rencontres avec des dirigeants africains à Davos pour en discuter.
Le PDG du plus gros fabricant de vaccins au monde n’a cependant pas précisé la gamme de produits que l’usine africaine devrait fabriquer, alors que le groupe pharmaceutique sud-africain, Aspen Pharmacare, pourrait mettre fin à son projet de production de vaccins anti-covid faute de commandes.
Outre les vaccins contre la covid-19, Serum Institute of India fabrique des vaccins contre plusieurs maladies contagieuses, dont la diphtérie, la tuberculose, la rougeole et la rubéole.
La firme a récemment annoncé qu’il allait se lancer dans la fabrication du vaccin quadrivalent contre le papillomavirus humain, pour prévenir le cancer du col de l’utérus.
Durant la pandémie du coronavirus, elle a notamment fabriqué les vaccins Astrazeneca, Novavax, Sputnik Light et Covishield.
En temps normal, le groupe fabrique plus de 1,5 milliard de doses par an, au nom de multiples laboratoires pharmaceutiques, et les distribue essentiellement dans les pays pauvres. Environ 65 % des enfants de la planète en auraient bénéficié au moins une fois dans leur vie.
Maderpost / Agence Ecofin]]>