C’est avec déplaisir, pour ne pas dire un dégoût non feint que j’ai écouté un extrait de votre intervention sur TV5 Monde dénonçant le soutien de notre Président Macky Sall à Idrissa Gana Guèye, suite à la décision du milieu défensif du Paris Saint-Germain et international sénégalais sacré champion d’Afrique avec les Lions en février 2022, chez vous, au Cameroun, de ne pas porter un maillot floqué LGBT. Même si je comprends, que l’avocate que vous êtes, principalement engagée dans la défense des droits LGBT, selon Wikipédia, ne puisse tenir qu’un discours favorable à ceux qui pourraient être des clients et demander à notre chef d’État, par ailleurs président de l’Union africaine, d’être ce qu’il est déjà, un des porte-étendards du respect de la loi internationale de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Je comprends même que vous poussiez loin le bouchon, c’est à la mode, que vous supposiez qu’il ne devrait ignorer qu’être membre de l’ONU “oblige à respecter les principes généraux établis telle la non-discrimination en raison des différences qu’on peut avoir par rapport aux autres”. Le Président Macky réélu avec plus de 58% des voix au suffrage universel de la présidentielle de février 2019 serait cet ignare qui ignorerait cette disposition après une pratique de 7 ans de pouvoir. Soit. Merci pour la leçon. La liberté d’expression peut aller jusque là. Merci Macky Sall. Notre Président que vous piétinez, devrait savoir comme qu’on choisit sa religion, comme vous dites. « (…) tout le monde a le droit de choisir sa religion à condition que sa religion soit pratiquée sans qu’elle nuise à la religion de l’autre ou à l’absence de la religion des autres ». Il ne sait pas pardi ! Au regard de votre contradiction qui voudrait que nous soyons ce que sont les autres en arrêtant d’être nous-mêmes, vous définissez les termes d’une idéologie nouvelle promue par le mouvement lesbien, gay, bisexuel, transgenre et intersexe (LGBTI+) qui cherche à imposer un ordre social nouveau que nous autres Sénégalais, musulmans, chrétiens, animistes, et Africains ne sont pas près de promouvoir chez nous. Ce n’est pas demain la veille, en dépit de toutes les tentatives. Vous pouvez me croire. Je ne ferai pas l’insulte aux Camerounais en disant : “je ne sais pas les concernant”. Je vous en laisse soin. Mais revenons à votre toupet. Permettez Me cet écart, vous n’avez pas pris de gant pour insulter 17 millions de Sénégalais sur un plateau de télévision française. Votre tristesse de “voir” M. Macky Sall diriger “un pays où on pensait qu’il y avait de l’ordre, du respect” dénote d’une accroche que je comprends aisément, tout comme votre liberté de relever “que la situation est dramatique” au Sénégal. Vous pouvez comme vous faites, dire : “J’ai pitié du Sénégal”. Et crier : “C’est grave”. Bien ! Même si nous nous sentons bien dans notre peau. Vous pouvez même vous désoler que notre président ne sache pas “ce qu’il perd”. Nous préférons comme ça. Vous pouvez l’accuser “d’instrumentaliser et de politiser” l’affaire Idrissa Gana Gueye. Enfin, vous pouvez, pendant que vous y êtes, soutenir comme vous le dites : “Que le Président Macky Sall ait le courage de déclarer le Sénégal Etat islamique”. C’est votre droit. La France n’est-elle pas la terre des droits de l’homme, où semble-t-il obligation est faite de taire sa différence au profit de celle des autres, les LGBT+ ? Je me garderai d’insulter les Français. Que vous défendiez une chose et son contraire, en acceptant le principe de l’expression des différences et refusant leur assumation, ne m’aurait pas surpris. C’est selon l’interprétation. Que vous choisissez votre camp comme vous l’avez fait, c’est exactement ce que le President Macky Sall, notre porte-parole international, a fait en choisissant de soutenir un Sénégalais et la cause sénégalaise sur cette affaire. Il y a cependant des limites à ne pas dépasser et vous les avez franchies Me Nkom. Je ne vous demanderais pas de présenter des excuses publiques aux Sénégalais que vous avez insultés, je vous suggèrerais par contre d’avoir le courage d’aller chez vous, sur vos terres natales, à Poutkak, partout au Cameroun, en Afrique noire et blanche, vendre votre camelote LGBT+ et dire que nous autres Africains devons nous taire et subir leurs assauts répétés. Charles FAYE]]>
