« Ce n’est pas le premier exercice du genre, mais le défi cette fois est de procéder différemment, c’est-à-dire avancer plus vite et plus efficacement vers l’adoption d’une nouvelle nomenclature, en adéquation avec les enjeux actuels du système de santé et les préoccupations des professionnels et des usagers », a dit le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr. SANTE – Présidant, jeudi, l’ouverture de la rencontre de partage et de pré-validation de cette nouvelle nomenclature des actes médicaux, le ministre a souligné que l’objectif, c’est « d’arriver à une tarification harmonisée dans le privé ». L’initiative prise avec le syndicat des médecins du privé entre dans le cadre de la mise en œuvre « des réformes nécessaires à la construction d’un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne ». En termes de réformes, il a rappelé l’adoption en 2020 de l’organisation du ministère de la santé et de l’Action sociale, pour mettre en phase la composition et les missions du département. Il y a eu également, selon Diouf Sarr, la réforme sur les Comités de développement sanitaire et d’autres réformes dont certaines sont en cours notamment sur la pharmacie, en vue de renforcer la souveraineté sanitaire du pays et de mieux faire face aux chocs sanitaires. « Cette dynamique de réformes va se poursuivre avec la révision de la nomenclature des actes des médecins, chirurgiens-dentistes, radiologues et biologistes qui, je le rappelle, date de 1955, il ya 67 années », a souligné le ministre. Au fil des années, a-t-il ajouté, « cette nomenclature est devenue source de tensions entre l’offre des structures privées de soins et la demande formulées par les mutuelles et les autres assureurs ». Pour le ministre, « il apparait donc nécessaire d’adapter le texte y relatif, en vue d’améliorer l’accès à des services de santé et d’action sociale de qualité et à moindre coût ». Selon lui, ’’adapter la nomenclature, c’est également trouver une solution à l’épineux problème de la tarification dans nos structures privées et publiques’’. Pour toutes ces raisons, le ministre dit avoir pris « toutes les dispositions pour une tarification uniforme des soins au Sénégal ». « Je veux que le processus devant aboutir à l’adoption des textes réglementaires relatifs à la nomenclature des actes professionnels pour que ce soit participatif et inclusif », a t-il soutenu. Il a insisté « particulièrement » sur « l’urgence de finaliser ce processus ». Abdoulaye Diouf Sarr a encouragé le Syndicat des médecins du privé à poursuivre ses réflexions sur divers sujets intéressant le secteur de la santé. Maderpost / Lejecos]]>
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