Bien que légère, la croissance de la production nationale de l’énergie électrique augure d’ un bel avenir
De son côté, la consommation de l’énergie électrique s’est renforcée de 1,1% au troisième trimestre 2020, nourrie d’une hausse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs, de 2,3%, après un retrait de 22,4% au deuxième trimestre, et de l’énergie adressée aux ménages de 5,2%.
La situation au Maroc ne diverge pas trop de celle qui prévaut actuellement en Afrique. Un état des lieux fortement lié au confinement et au ralentissement de la croissance des économies africaines dépendantes du commerce international.
Une aubaine pour l’industrie électrique marocaine. En effet, bien qu’elles ne représentent que 31% de l’ensemble des sociétés du secteur, les activités de fabrication de fils et câbles isolés, ainsi que de matériel de distribution et de commande électrique réalisent 86% des exportations, 79% des investissements, 72% de la production et 65% de la valeur ajoutée de l’industrie électrique. Des entreprises qui ont pu capitaliser une grande expérience depuis le lancement du Programme d’électrification rurale généralisé (PERG) en 1995 et qui a été réalisé en grande partie par des entreprises marocaines avec des produits fabriqués localement.
A rappeler qu’en 2018, le Maroc a participé à la cérémonie de lancement officiel du marché régional de l’électricité de la CEDEAO – Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et qu’une délégation composée de 100 opérateurs est partie en Afrique à la recherche de marchés notamment en matière d’électrification rurale, production d’énergie, transport et distribution…, en mettant en avant la maturité du secteur de l’électricité au Maroc et l’expérience de notre pays ainsi que le fait que 60% de la population rurale africaine n’a pas accès à l’électricité.