Vingt-quatre navires de pêche ont été arraisonnés de janvier à juillet 2024 pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement de produits de pêche, pêche sans autorisation, non détention de licence de pêche à bord et détention d’espaces immatures.
PECHE – Les nouvelles autorités sénégalaises ne badinent pas avec la souveraineté maritime dont l’un des axiomes est la rationalisation des ressources halieutiques.
Au mois de mai, le ministre de la Pêche avait publié la liste des navires autorisés, soit 132 bateaux nationaux et 19 bateaux étrangers présents dans le cadre des conventions alors que ces derniers étaient au nombre de 32 en 2019.
Concernant les navires étrangers, ils sont présents dans le cadre d’un accord avec l’Union européenne signé en 2014 et reconduit en 2020.
Ledit protocole d’accord prévoit des possibilités de pêche pour jusqu’à 28 thoniers congélateurs, 10 canneurs (bateaux utilisant des cannes à pêches) et 5 palangriers (type de filet) d’Espagne, du Portugal et de la France, pour un tonnage de référence de 10 000 tonnes de thon par an et 1 700 tonnes de merlus noirs (pour deux navires espagnols).
Conformément aux dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2025 portant Code de la pêche maritime au Sénégal, le montant des amendes prévues est compris entre 400 millions et 599 millions FCFA.
Les mesures strictes, conformes à la règlementation en vigueur, sont prises à l’encontre des contrevenants, afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques.
En 2023, les amendes dans le cadre des sanctions pour pêche illégale ont permis de verser un montant de 103 millions au Trésor public.
Maderpost / Sika Fina / Mouhamadou Dieng